La Banque mondiale et Smart Africa renforcent les compétences numériques en accordant une subvention de 20 millions USD, visant à unifier le marché numérique africain. Ce partenariat favorise une éducation numérique inclusive à travers l’Afrique.

Faire de l’Afrique un espace numérique avancé

Le partenariat ambitieux entre la Banque mondiale et Smart Africa devrait considérablement renforcer la Smart Africa Digital Academy (SADA), en la transformant d’un modèle national à un modèle régional d’apprentissage numérique et de développement des compétences.

Cette collaboration stratégique, soutenue par une généreuse subvention de 20 millions de dollars, marque une étape cruciale dans la mission du Programme régional d’intégration numérique pour l’Afrique de l’Ouest. Cette initiative vise à unifier les marchés numériques à travers le continent, favorisant ainsi un marché numérique unique, transparent et robuste.

Le programme vise non seulement à responsabiliser 30 000 décideurs politiques et investisseurs de tous les pays africains, en mettant l’accent sur l’atteinte d’au moins 40 % de participation féminine, mais également à combler le déficit de compétences numériques du continent, en catalysant une transformation numérique inclusive et verte.

Vision pour l’unité numérique en Afrique

Depuis sa création en 2020, la SADA est à la pointe de l’éducation numérique en Afrique, offrant une formation essentielle à plus de 7 000 personnes dans 35 pays. Grâce au soutien financier important de la Banque mondiale, la portée et l’impact de la SADA devraient croître de façon exponentielle.

Cette initiative témoigne de l’engagement commun de Smart Africa et de la Banque mondiale à faire avancer le programme de transformation numérique en Afrique en adoptant une approche globale et inclusive de l’éducation numérique et du développement des compétences. Lacina Koné, PDG de Smart Africa, souligne le rôle essentiel des compétences numériques dans la garantie de l’avenir numérique du continent. Il qualifie le partenariat avec la Banque mondiale d’étape importante dans le parcours de la SADA vers la création d’une main-d’œuvre qualifiée dans le domaine numérique.

Innover en matière d’éducation numérique

La mise à l’échelle de la SADA souligne un changement stratégique vers une formation axée sur les compétences, répondant aux besoins immédiats et futurs du marché du travail africain. Cette approche est particulièrement pertinente à la suite de la pandémie de COVID-19, qui a souligné l’importance d’intégrer les TIC et les ressources numériques dans les cadres éducatifs africains.

Le portefeuille de formations de la SADA, conçu pour développer les talents dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie, des arts et des mathématiques, promet de redéfinir l’éducation numérique pour les enseignants et les étudiants.

En ciblant des groupes clés, notamment les décideurs politiques, les jeunes, les entrepreneurs, les experts du numérique et le grand public, la SADA jette les bases d’une révolution globale des compétences numériques en Afrique.

Collaboration pour la transformation numérique

Le partenariat entre la Banque mondiale et Smart Africa va au-delà d’un simple investissement financier. Il incarne une vision commune d’une Afrique numériquement interconnectée. Boutheina Guermazi, directrice de l’intégration régionale pour l’Afrique et le Moyen-Orient à la Banque mondiale, souligne le rôle de l’initiative dans la promotion de l’intégration régionale et l’autonomisation des communautés et des entreprises pour qu’elles puissent prospérer à l’ère numérique.

En éliminant les barrières et en favorisant un écosystème numérique dynamique, cette collaboration est sur le point d’accélérer la création d’un marché numérique unique, garantissant que la transformation numérique de l’Afrique soit à la fois inclusive et durable.

Alors que la Smart Africa Digital Academy (SADA) entame cette nouvelle phase, son objectif est clair : doter la main-d’œuvre africaine actuelle et future des compétences numériques nécessaires pour réussir dans l’économie numérique mondiale. Cette initiative marque un pas important vers la réalisation du rêve d’un marché numérique unifié en Afrique, promettant d’inaugurer une ère de croissance et d’innovation sans précédent à travers le continent.