Un atelier professionnel pour encourager les acteurs économiques à adhérer au marché de la Zlecaf
Le secteur privé joue un rôle crucial dans la croissance économique, mais l’adhésion au marché de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) reste un sujet controversé.
La Zlecaf est un vaste marché inter-africain qui prévoit la suppression progressive des droits de douane. Madagascar fait partie des 55 pays signataires de l’accord, mais ne l’a pas encore ratifié en raison des incertitudes des acteurs économiques malgaches.
« Les opérateurs et les acteurs économiques malgaches restent dans le doute », souligne Heriniaina Ramananarivo, coordinateur national du PA-Zlecaf. Les principales préoccupations sont les contraintes logistiques et leurs répercussions, telles que les infrastructures routières et portuaires défaillantes. Cependant, Madagascar n’est pas le seul pays confronté à ces problèmes. Selon l’Organisation des Nations unies, « le forum des affaires de la Zlecaf souligne la nécessité d’améliorer les infrastructures du continent ».
Des représentants du secteur privé affirment que « Madagascar devrait importer davantage de matières premières et moins de produits finis pour profiter pleinement des marchés de libre-échange ». La direction du commerce extérieur souligne également que des défis doivent être relevés pour accéder à ce marché, notamment l’amélioration des infrastructures et des services logistiques, le renforcement des capacités de production, la promotion de l’innovation et de la recherche en développement.
Afin de rassurer le secteur privé, un atelier a été organisé fin mars 2024 à Ambohidahy pour les encourager à adhérer au marché. Parmi les avantages potentiels figurent l’élargissement du marché exploitable, la diversification des produits à exporter, la concurrence sur les chaînes de valeur, le développement de l’entrepreneuriat et de la culture commerciale, ainsi que la facilitation des échanges commerciaux.