Encourager les ingénieurs malgaches à travailler dans leur pays
Les ingénieurs malgaches jouissent d’une grande reconnaissance pour leurs compétences et leur potentiel à l’échelle mondiale. Cependant, leur nombre demeure limité sur le plan national.
Une fois leurs études supérieures terminées, de nombreux ingénieurs malgaches décident de travailler à l’étranger. D’après le président de l’ordre des ingénieurs, « afin de favoriser le progrès socio-économique de Madagascar, il serait nécessaire d’avoir environ 40 mille ingénieurs actifs dans différents domaines, alors que nous en avons seulement un tiers ». Madagascar doit faire face à cette réalité afin de se positionner parmi les nations dynamiques. L’ordre des ingénieurs de Madagascar, à la recherche de solutions, prévoit d’organiser un congrès national en octobre prochain.
L’OIM a insisté lors d’une conférence de presse sur l’importance de renouveler le bureau permanent et d’étudier les axes d’amélioration pour les activités futures. Madagascar est confronté à un manque d’infrastructures en matière d’ingénierie. Seules 25 institutions, publiques et privées, sont autorisées par l’OIM à donner des diplômes d’ingénierie à l’heure actuelle. Il s’agit d’une quantité trop faible pour satisfaire les besoins éducatifs et professionnels du pays. Certaines formations ne sont même pas accessibles à l’échelle locale, ce qui oblige les étudiants à poursuivre leurs études à l’étranger.
Le président de l’OIM explique que certains de ces étudiants décident de partir à l’étranger pour leurs études et ne souhaitent pas revenir pour travailler. Il met ainsi en évidence un défi majeur pour l’avancement de l’ingénierie à Madagascar.