L’indicateur politique en baisse au niveau mondial

Selon Reporters sans frontières, une organisation non gouvernementale basée à Paris, le classement mondial de la liberté de la presse des Seychelles a connu une baisse de trois places, passant de la 34e place en 2023 à la 37e place en 2024.

Chaque année, le classement est rendu public à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai, qui marque les principes fondamentaux de la liberté de la presse à travers le monde. Cinq critères de classement sont retenus : politique, économique, législatif, social et sécuritaire. Au niveau mondial, c’est l’indicateur politique le plus en baisse, avec une diminution moyenne mondiale de 7,6 points.

En 2022, le pays insulaire se situait à la 13e place sur 180 pays et était le meilleur classement d’Afrique subsaharienne. Un classement qu’il a perdu l’année en perdant 21 places dans l’indice. Selon Rassin Vannier, président de l’Association des praticiens des médias des Seychelles (AMPS), l’AMPS prévoit de tenir des réunions consultatives avec les autorités afin de mettre fin à un nouveau déclin.

À l’occasion du séminaire qui s’est déroulé le 3 mai 2024, Vannier a affirmé : « Alors que les élections approchent l’année prochaine et que nous avons rencontré quelques difficultés en travaillant avec la Commission lors des élections de 2020, nous avons estimé qu’ il serait avantageux pour les deux parties d’avoir un dialogue ». Parmi les médias présents se trouvent les représentants de la Seychelles Broadcasting Corporation (SBC), de TeleSesel, de Seychelles Nation, de Today in Seychelles et de The People.

Le rôle et le mandat de la Commission électorale des Seychelles (ECS) ont également été présentés par la directrice des élections et son équipe. C’était l’opportunité pour les journalistes de faire part de leurs inquiétudes quant aux reportages sur le processus électoral.