Long Island louée pour un projet hôtelier émirati
Le gouvernement seychellois loue Long Island à la société Al Sharqia Holding pour un bail de 99 ans. Le 11 janvier, lors d’une conférence de presse au Conseil à State House, le vice-président Ahmed Afif a dévoilé un accord pour la construction d’une infrastructure touristique sur Long Island. Les négociations sont sur le point d’aboutir, et le gouvernement seychellois vise à finaliser l’accord d’ici février au plus tard.
Restitution de Long Island
Long Island est située dans le parc marin de Sainte-Anne, en face de Victoria et à dix minutes en bateau de Mahé, l’île principale de l’archipel. Au cours des 18 dernières années, Polus Investment, une filiale du groupe TriGranit Development Corporation louait l’île pour un projet hôtelier majeur. Malgré la réalisation de certaines constructions, les travaux n’ont pas été pleinement réalisés.
Suite aux négociations avec les promoteurs, un accord a été conclu pour la restitution de Long Island aux autorités locales. Polus Investment a demandé un remboursement de 12 millions USD, investis dans les infrastructures.
Prospection d’investisseurs : Al Sharqia Holding en tête
Cette évolution a incité les autorités à prospecter d’autres investisseurs pour relancer le projet. « Lors de notre recherche d’investisseurs potentiels, nous avions stipulé comme condition que tout intéressé devait engager un minimum de 20 millions USD», a déclaré Ahmed Afif. Au départ, quatre entreprises dont trois étrangères et une seychelloise ont manifesté leur intérêt.
Finalement, deux sociétés sont restées en lice, parmi lesquelles Al Sharqia Holding qui a surpassé son concurrent avec une offre de 23 millions USD. Les premiers 12 millions USD seront versés à Polus pour la libération de son bail actuel sur l’île, tandis que les 11 millions restants iront au gouvernement.
La société émiratie Al Sharqia Holding aura neuf mois pour présenter sa proposition au gouvernement seychellois concernant la location de Long Island. Après 20 ans, les investisseurs devront verser annuellement 150 000 USD au gouvernement. L’État seychellois exige également un investissement minimal de 100 millions USD de la part du promoteur émirati.