L’objectif principal du texte est d’augmenter les recettes

Le projet de loi de finances 2025 est en cours d’élaboration à l’Assemblée nationale pour un vote en séance plénière prévue pour vendredi.

L’objectif du texte est d’augmenter les recettes, cependant certaines taxations envisagées contredisent les principes politiques proclamés. L’Assemblée nationale dispose de deux jours pour examiner, débattre et suggérer des modifications au projet de loi de finances 2025. Deux jours qui semblent restreints compte tenu de la valeur et des défis du projet budgétaire.

L’objectif principal du texte est d’augmenter les recettes. Comme mentionné brièvement dans la présentation des motivations du projet de loi budgétaire. Cette finalité résulte des exigences liées au versement des subventions du Fonds monétaire international (FMI). Dans l’état actuel des choses, la décision du conseil d’administration du FMI concernant le versement de la FEC prévu en fin d’année sera révélée bien plus tard que le Parlement aura adopté le projet de loi de finances 2025. Au cours des sept jours à venir, le conseil d’administration de l’institution de Bretton Woods ne prévoit pas d’ouvrir le dossier Madagascar.

Une autre incohérence se rapporte précisément au budget de la Chambre basse. On met en avant une politique d’austérité, principalement pour faire face à la crise de l’eau et de l’électricité. Pour appuyer le processus de redressement de la Jirama, les budgets d’investissement de toutes les entités publiques subissent une réduction minimale de 10 %. Des organismes tels que le Sénat et la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) subissent une réduction de leur budget d’investissement.