Le gouvernement des Comores exige une évaluation globale du projet initial
La semaine dernière, la compagnie Oia a réalisé une mission aux Comores, succédant à celle menée par la société Bhel il y a deux ans. Le gouvernement comorien est explicite sur ce point. Sans une évaluation globale du projet initial, aucune reprise n’est envisageable.
Durant quatre jours, une délégation de l’Overseas Infrastructure Alliance (OIA) s’est rendue à Moroni dans le cadre du projet de construction d’une centrale fonctionnant au fioul lourd (HFO). Cette entreprise, chargée des travaux de génie civil, a procédé à une vérification des équipements entreposés sur le site de Vwadju.
Avant que les autorités comoriennes ne remettent en question le projet, son interruption était initialement due à une facture impayée de 300 000 USD, déposée auprès de l’Exim Bank Inde, le prêteur. Cette facture incombait à l’Overseas Infrastructure Alliance (OIA). Le Plan de Développement de l’Électricité à Moindre Coût des Comores (PDMC) prévoit la construction d’une centrale thermique de 18 MW fonctionnant au fioul lourd.
Les conclusions de l’analyse du PDMC recommandent le financement de cette centrale de 18 MW. L’adoption de nouvelles technologies, comme les centrales à combustible lourd (HFO), est également préconisée afin d’améliorer l’efficacité énergétique et de réduire les coûts de production. Toutefois, l’intégration du HFO dans le mix énergétique entraînerait une augmentation des émissions de gaz à effet de serre liées à la production d’électricité.