Les entreprises subissent d’énormes pertes
Le délestage affecte directement les entreprises, qu’elles soient grandes, petites ou moyennes. Ces interruptions prolongées, pouvant durer jusqu’à une demi-journée, engendrent des frais de production additionnels qui augmentent les factures et diminuent les bénéfices des entreprises.
Les entreprises subissent d’énormes pertes en raison du délestage et voient leurs factures augmenter. Elles sont contraintes d’utiliser des groupes électrogènes pour maintenir la vitesse de production ou d’interrompre les opérations en attendant le retour de l’électricité. Ces phénomènes ont entraîné une diminution de 60 % des recettes de petites et moyennes entreprises depuis le début du délestage. Des sociétés de petite et moyenne envergure prétendent être sur le point d’être faillite.
En ce qui concerne les grandes sociétés et les secteurs industriels, la situation ne fait qu’aggraver. Des entreprises sont contraintes d’employer des groupes électrogènes pour conserver leur productivité. Un dispositif qui fait également appel au carburant. Ces frais additionnels accroissent les factures. L’acquisition de cet intrant entraîne un coût supplémentaire significatif pour les sociétés.
Par exemple, les entreprises du secteur textile doivent utiliser des groupes électrogènes pendant plusieurs heures par jour. « Nous sommes en mesure de respecter les commandes grâce à notre utilisation des groupes électrogènes, cependant, nous recevons des retours indiquant que la qualité du produit baisse en raison d’interruptions imprévues », déclare un dirigeant d’une zone franche située près de Talatamaty.
Les autres secteurs optent simplement pour l’arrêt de la production pendant les heures de coupures, ce qui permet d’éviter les dépenses supplémentaires liées à l’acquisition de carburant pour les groupes électrogènes. Cela entraîne une disparité de productivité de trois à six heures au cours de la journée.