Les recettes quotidiennes connaissent une diminution significative

Les coupures d’eau et d’électricité actuelles ont un impact direct sur toutes les activités qui dépendent de l’énergie de la Jirama.

Cela se manifeste notamment au sein des petites et moyennes entreprises dont les dirigeants expriment leur mécontentement face à une diminution importante des revenus. En plus des factures excessives qu’ils doivent régler chaque mois, même si les services offerts par la société d’État laissent à désirer.

En général, les cyber-cafés, salons de coiffure, pâtisseries… En un mot, les petites et moyennes entreprises sont directement dépendantes de l’électricité. N’ayant pas les ressources nécessaires pour se procurer des groupes électrogènes, elles sont contraintes de mettre fin à leurs activités pendant plusieurs heures en raison du délestage. Le plus grave est que les personnes concernées ne peuvent pas espérer une compensation de la part de la Jirama, bien au contraire. Malgré les interruptions, le montant des factures demeure identique à celui des périodes sans délestage.

Selon Setraniaina Rija Rakotonirina, président de l’Association des cybercafés et des internautes de Madagascar (Acybimad), les petites et moyennes entreprises sont fortement touchées par la situation actuelle. Selon lui, les recettes quotidiennes connaissent une diminution significative. Afin de compenser cette lacune, de nombreux cybercafés et salons de coiffure ont choisi d’utiliser des groupes électrogènes. Cependant, il s’agit d’investissements importants et risqués, car les entrepreneurs doivent augmenter les prix.

En ce qui concerne les interruptions d’eau, personne n’est exempté, même ceux qui ont une connexion à l’eau chez eux. Cependant, c’est surtout les lessiveuses qui travaillent dans les lavoirs publics qui en souffrent, car elles doivent aligner les bidons jaunes très tôt le matin et courent le risque d’être agressées.