Soutenir les industries locales et l’ouverture aux IDE
Lors des Assises nationales du secteur privé, le Syndicat des industries de Madagascar (SIM), à travers son représentant Hassim Amiraly, a réitéré son engagement envers la réindustrialisation du pays.
Au cours de cette réunion consacrée à l’exposition de la Stratégie de développement du secteur privé (SDSP), Hassim Amiraly a évoqué le passé industriel riche de Madagascar. En particulier, l’usine de concentré de tomates à Ambato-Boeny ou encore la Sotema à Mahajanga qui employait 3 400 citoyens. Il s’est plaint de la disparition de ces grandes entreprises industrielles, des répercussions de l’absence d’une vision stratégique.
Dans cette perspective, le SIM recommande une approche équilibrée entre le soutien aux industries locales et l’ouverture aux investissements étrangers. Selon Hassim Amiraly, un cadre favorable joue un rôle crucial dans la pérennité des entreprises malgaches. L’agrobusiness est un élément essentiel du développement industriel, soutenu par les ressources naturelles du pays. Ce chef d’entreprise a mis en évidence l’importance d’exploiter les atouts uniques plutôt que de chercher à imiter les modèles qui ne conviennent pas.
L’objectif ambitieux de la SDSP est de faire passer la part de l’industrie au PIB à 30 % d’ici 2040. Afin d’atteindre cet objectif, le SIM a mis l’accent sur deux priorités : un accès sécurisé à l’énergie et des infrastructures routières efficaces. Ces fondements sont considérés comme essentiels pour construire un écosystème industriel solide et attrayant.