Favoriser le commerce extérieur
Après les échecs des stratégies précédentes, l’accent est mis sur la libéralisation et l’ouverture à l’extérieur.
L’idée principale est que les opportunités d’investissements étrangers seraient assez importantes pour surmonter toutes les contraintes et stimuler l’économie à Madagascar. L’étude de deux domaines supposés jouer un rôle clé : le commerce extérieur et le secteur industriel, avec en évidence des signes prometteurs suite à la stratégie d’ouverture. Mais les évolutions en cours sont encore restreintes. L’environnement international favorable de Madagascar ne peut pas expliquer la faible extraversion de Madagascar, mais plutôt des contraintes internes en matière d’offre que les lois du marché ne peuvent pas résoudre à elles seules.
Les évaluations mettent en évidence les limitations structurelles de l’économie. En particulier, la taille encore limitée des exportations et leur relative inertie, ainsi que la grande dépendance envers les intrants importés. Tous ces facteurs restreignent les performances de l’ouverture économique. Par conséquent, le rôle marginal de l’État est loin d’être suffisant pour stimuler une croissance économique durable. Cette situation n’est pas en mesure de surmonter les contraintes internes et contribue à la stagnation de l’économie malgache.
La diversification des secteurs manufacturiers, tels que l’agro-industrie, peut éventuellement favoriser la croissance économique, générer des emplois et diminuer la dépendance aux produits de base à Madagascar. Ainsi, l’expansion des échanges commerciaux favorise le transfert de nouvelles technologies, ce qui facilite le développement technologique et l’amélioration de la productivité. Tous ces bénéfices sont conditionnés par le niveau d’ouverture économique.