Renforcer la résilience socio-économique des populations
Le projet ReSea, une initiative évaluée à 30 millions USD et soutenue par le Canada, vise à renforcer la résilience climatique et l’autonomisation économique de milliers de personnes dans l’océan Indien.
Le projet vise à renforcer la résilience socio-économique de 350 000 personnes dans les communautés côtières de Madagascar, de Tanzanie, du Kenya, du Mozambique et des Comores face aux effets néfastes du changement climatique. Ce programme se concentre sur le renforcement de la conservation des zones marines protégées, la mise en œuvre de solutions basées sur la nature pour l’adaptation au climat et l’autonomisation économique des femmes et des jeunes dans les chaînes de valeur de l’économie bleue.
À Madagascar, le projet sera mis en œuvre dans les communautés côtières d’Antsiranana I et II, où environ 63 000 personnes vivant dans ces zones bénéficieront directement des interventions du projet. Exprimant son soutien au projet, le ministre de la Pêche et de l’Économie bleue, M. Paubert Mahatante Tsimanaoraty, déclare : « La conservation a un coût. Historiquement, ce sont souvent les communautés qui supportent ce fardeau. Il est désormais temps de changer cette situation car nous ne pouvons pas espérer de meilleurs résultats avec la même approche ».
En effet, il existe trois priorités : une gestion participative et efficace des zones côtières et marines, la protection et la restauration des écosystèmes bleus critiques (mangroves, coraux, herbiers marins) tout en luttant contre la pollution croissante, et l’accent est mis sur l’importance cruciale de créer des opportunités d’économie bleue pour les communautés locales. Reconnaissant l’opportunité du projet ReSea, la Ministre de la Population et de la Solidarité, Madame Haingo Elisette Fomendraza, déclare : « Ce projet arrive à point nommé car il permettra de renforcer non seulement la conservation de l’environnement, mais aussi la résilience des populations, à travers l’accompagnement dans les activités génératrices de revenus, à travers les chaînes de valeur de l’économie bleue, dont les femmes sont les principales bénéficiaires ».