Savoir tirer profit des marchés de la COI, du Comesa et de la SADC
Les opportunités d’exportation à Madagascar sont indéniables en raison des potentialités agricoles et des richesses naturelles. Cependant, l’analyse de la réalité malgache est étonnante, car la production n’est pas suffisante pour répondre aux besoins alimentaires de la population, ce qui remet en question l’équilibre import-export.
En analysant les effets du commerce extérieur sur le développement économique de l’île, la couverture commerciale offre un constat ambivalent. Si la balance commerciale est déficitaire, il sera difficile de favoriser le développement économique du territoire national. D’autre part, si les exportations sont plus élevées que les importations, la situation du pays s’améliore encore plus par l’entrée des devises.
Le processus de délocalisation est accéléré par l’intégration économique régionale, ce qui entraîne la création d’emplois et donc une augmentation des revenus pour les résidents, ainsi que l’augmentation des Investissements Directs Étrangers (IDE). Les opérateurs de Madagascar ont pu accéder à des zones commerciales plus étendues, telles que les pays membres de la COI, du Comesa et de la SADC. Les entreprises exportatrices profitent d’économies d’échelle grâce à des marchés proches et facilement accessibles, ce qui leur permet de rester compétitives.