Améliorer les échanges de compétences autour de l’économie bleue
La première session du projet ERASMUS Blue HEI organisée par l’Université des Seychelles (UniSey) a rassemblé des enseignants et des représentants de diverses universités de la région. Les différentes façons de promouvoir l’économie bleue ont été abordées.
Selon le Dr Jérôme Harlay, directeur par intérim de l’Institut de recherche sur l’économie bleue (BERI) à l’UniSey, le projet a pour objectif de créer des outils permettant de transférer des compétences académiques vers le secteur public. A cet effet, les étudiants locaux pourront bénéficier d’une formation et d’une exposition à l’étranger et dans la région.
L’économie bleue est l’un des principaux secteurs d’activité aux Seychelles. Cependant, il faut prendre en compte les évolutions dans d’autres pays, notamment dans les pays voisins tels que Madagascar et les Comores, car ils font également des progrès avec de bonnes idées à partager.
Selon Harlay, le principal élément d’un tel projet est la formation de liens entre les participants. Les représentants étaient issus des universités malgaches, mauriciennes, portugaises et de l’université d’Alicante, qui ont la charge de ce projet. Le programme ERASMUS +, un fonds de l’Union européenne pour l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport, finance le projet.
Le processus de candidature à cette subvention a été extrêmement sélectif, avec seulement 150 candidatures sélectionnées sur 800. Un représentant de la Commission océanographique intergouvernementale pour l’océan Indien et des représentants d’entreprises de la région étaient également présents à cette session de trois jours.