Harmoniser les politiques nationales
L’élaboration d’un cadre et d’une politique appropriée pour le carbone bleu aux Seychelles se situe dans dernière étape. Au cours d’une des récentes rencontres d’information, les acteurs concernés se sont rassemblés mercredi sur l’île principale de Mahé afin d’achever et d’approuver les travaux en suspens depuis juillet de cette année.
Le Dr Ameer Ebrahim, en réponse aux médias concernant ce projet, a affirmé que son objectif est d’harmoniser les politiques nationales afin d’assurer une intégration optimale du carbone bleu. Le carbone bleu fait référence au carbone que les écosystèmes marins et côtiers captent et conservent. Il est crucial parce qu’il a la capacité de capter le dioxyde de carbone jusqu’à quatre fois plus rapidement que les forêts sur terre. Il est à souligner que les Seychelles ont pris l’engagement de préserver 50 % de leurs habitats d’herbes marines et de mangroves avant 2025, puis 100 % en 2030.
Le responsable général du changement climatique au ministère de l’Agriculture, a mis en exergue la nécessité d’établir une structure adéquate pour le carbone bleu. Il précise que cette politique contribuera à honorer les promesses prises en matière de préservation des écosystèmes de carbone bleu.
En réponse aux interrogations concernant les crédits carbone et la perception qui en découle, Prosper a estimé qu’il fallait instaurer une politique et un contexte avant même de considérer cette possibilité. Ceci désigne les critiques courantes affirmant que les crédits carbone ne contribuent pas à la diminution des émissions. Et que les marchés volontaires du carbone ne se limitent pas aux stratégies de marketing écologique.
Selon Ebrahim, après la réunion consultative, le projet final de la politique du carbone bleu sera transmis au gouvernement des Seychelles avant le début de la semaine prochaine.