Un atelier de cinq jours réunit 30 spécialistes
Bientôt, les spécialistes seychellois et kényans pourront exploiter un instrument national d’évaluation des risques biologiques afin de déterminer les zones essentielles qui profiteraient des scénarios nationaux d’évaluation des risques biologiques.
Dans le quartier de Beau Vallon, un atelier de cinq jours réunit 30 spécialistes provenant des deux pays. Dans leurs pays respectifs, ils jouent un rôle crucial dans la réponse aux incidents biologiques, car ils exercent déjà dans les secteurs liés à la santé des individus, des animaux et de l’environnement. Ce segment du projet 99 de l’Union européenne concerne les incidents chimiques, biologiques, radiologiques ou nucléaires (CBRN). L’objectif de ce projet est d’améliorer les compétences et d’assurer la préparation et le contrôle des incidents biologiques dans les pays d’Afrique Est et Centrale.
Les 11 nations membres, dont les Seychelles, le Kenya et le Burundi, penchent actuellement sur la détermination des lieux susceptibles d’être touchés par des incidents biologiques au cours des cinq prochaines années. « Cette formation contribuera à la cartographie de nos dangers, car on constate que les avancées actuelles peuvent engendrer des risques chimiques, radiologiques ou même biologiques », a déclaré le Dr Jimmy Melanie, le porte-parole des Seychelles.
Avant d’organiser l’atelier aux Seychelles, les spécialistes ont suivi une formation à Nairobi, au Kenya, en juin. Dans ce contexte, le dispositif national d’évaluation des dangers biologiques a été exposé. Le projet est financé par la Commission européenne et l’Institut interrégional de recherche des Nations Unies sur la criminalité et la justice (UNICRI) participe à la sensibilisation des centres d’intérêt nationaux et des spécialistes dans les onze pays impliqués.