Augmenter les budgets prévus
Dans son rapport public le plus récent de 2024, la Cour des comptes a effectué une analyse sur la performance des mesures prises par Madagascar pour lutter contre l’insécurité alimentaire. Cette juridiction souligne un déficit en stratégie précise et en ressources financières.
Selon le rapport de la Cour des comptes, trois secteurs de l’île, Androy, Anosy et Atsimo Andrefana, sont particulièrement touchés par l’insécurité alimentaire. Ce document indique que le problème se manifeste par un manque d’accès à une nutrition saine et nutritive. Le document met en évidence la possibilité qu’il soit temporaire, cyclique ou saisonnier.
Des éléments extérieurs tels que le réchauffement climatique se traduisent par des sécheresses sévères. De surcroît, l’économie de ces territoires repose essentiellement sur l’agriculture et l’élevage. En effet, en raison des variations climatiques dans ces zones, la gestion de l’eau requiert une compétence particulière. Les zones affectées par les conditions météorologiques peuvent se retrouver face aux périodes de sécheresse et d’ inondations. L’absence d’infrastructures est également un fardeau.
De plus, l’insécurité nutritionnelle est intimement associée à deux autres domaines : l’agriculture et l’élevage. En effet, la cour des comptes souligne le manque de ressources propres attribuées à ces deux domaines. Les projets majeurs de rénovation routière sont essentiellement soutenus par des partenaires internationaux ou grâce aux propres ressources de l’État au niveau central. Cela restreint considérablement la capacité d’action et d’investissement à l’échelle locale. La cour suggère d’augmenter les budgets prévus à ce projet.