Familiariser les techniciens de divers départements avec le traité BBNJ
Un haut responsable a annoncé lundi que le Département de l’économie bleue des Seychelles avait mis en place un programme de renforcement des compétences visant à préparer les techniciens et les spécialistes à l’adoption du Traité des Nations Unies sur la biodiversité des zones situées au-delà de la juridiction nationale (BBNJ).
Selon Chrissant Barbe, directeur général du département, cette étape était la suivante après que les Seychelles aient été le premier pays africain à ratifier le traité BBNJ en mars. L’objectif principal de l’atelier était de familiariser les techniciens et les spécialistes de divers départements avec le traité BBNJ et ses conséquences pour les Seychelles et le monde entier. Un accord international, le Traité des Nations Unies sur la biodiversité des zones, a pour objectif de préserver et d’exploiter de manière durable la biodiversité marine des zones situées au-delà de la juridiction nationale. La haute mer, située en dehors des zones économiques exclusives des pays, constitue près de la moitié de la surface de la terre.
C’est une avancée majeure pour les Seychelles. Il est très avantageux pour les Seychelles d’adhérer à ce traité, car cinquante pour cent de notre frontière est proche de la haute mer. Barbe a exprimé son souhait qu’il ait un impact positif sur l’industrie de la pêche et sur l’industrie du tourisme. Selon lui, les ressources nécessaires au pays, en particulier les poissons, sont souvent des espèces migratoires, ce qui implique qu’elles ne restent pas dans les eaux seychelloises. C’est la raison pour laquelle la haute mer doit être mieux régulée afin de garantir la survie de ces espèces.
Selon Barbe, les Seychelles sont le quatrième pays au monde et le premier en Afrique à avoir ratifié ce traité, et étant donné que l’île est entourée par l’océan, le pays envisage également de plaider pour que d’autres pays signataires adhèrent à ce traité.