Favoriser la coopération régionale
Le gouvernement des Seychelles a annoncé qu’ils allaient commencer une série de négociations avec les acteurs concernés afin de formuler une loi sur le climat. L’annonce a été faite lors du séminaire régional sur la coopération interparlementaire sur le changement climatique.
Les députés des pays de l’océan Indien se sont réunis afin de définir les critères qu’ils souhaiteraient intégrer dans une future loi climatique pour leurs pays respectifs. Le comité Gouvernance de la Commission de l’océan Indien et l’Assemblée parlementaire de la Francophonie ont organisé l’atelier, financé par l’Agence française de développement. Lors du séminaire, il a été mis en évidence que même si les pays de l’océan Indien ne jouent pas un rôle majeur dans le réchauffement climatique, ils sont les plus exposés aux conséquences du changement climatique.
Selon le président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, son organisation permettrait à ces petites îles d’avoir la plateforme nécessaire pour comparer les différentes pratiques des États insulaires. De plus, cette plateforme sera en mesure de les assister dans la création des politiques et des lois de leurs pays respectifs. Les députés ont abordé différents sujets. En particulier, celui de favoriser la coopération régionale dans la gestion durable des ressources naturelles, ainsi que de trouver un financement approprié pour les projets visant à atténuer et à résister au changement climatique dans l’océan Indien.
Les personnes présentes à la réunion ont promis de se retrouver régulièrement afin de collaborer à la rédaction d’un texte réglementaire qui respecte l’Accord de Paris tout en prenant en considération les spécificités des pays. En 2024, près de dix ans après l’adoption de l’Accord de Paris sur le climat le 12 décembre 2015, peu de pays de l’océan Indien ont instauré un cadre législatif pour réaliser les objectifs de l’Accord de Paris.