L’objectif est de rechercher des solutions durables

Face à l’augmentation des prix du riz, qui a dépassé les 4.000 MGA (0,85 USD) le kilo sur le marché, l’insatisfaction des consommateurs atteint son apogée. Ainsi, le ministère de l’Industrie et du commerce a une période d’un mois et demi pour réduire les coûts. Au moins pour le riz importé, conformément aux conseils du Président de la République.

À l’heure actuelle, le dialogue entre le ministère de tutelle, les commerçants et les acteurs du secteur est à son apogée. La Direction régionale de l’Industrialisation et du commerce (DRIC) de Toamasina a organisé une rencontre avec les commerçants dans le but d’établir un prix équitable, tant pour le riz local que pour celui importé.

On attend avec impatience le rapport de cette réunion. Cependant, avant cette rencontre, le ministère de l’Industrialisation et du commerce (MIC), par l’intermédiaire de son Directeur général du commerce, Isidore Razanakoto, avait déjà eu des discussions avec tous les importateurs de riz dans la ville portuaire. Les deux parties ont œuvré pour établir un équilibre entre les coûts et les avantages afin d’arriver à des tarifs équitables. « Le profit généré par la vente et l’importation de riz doit être raisonnable », a affirmé Jean Berch-mans Belalahy, Directeur régional d’Atsinanana.

Dans cette perspective, le Ministre responsable, David Ralambofiringa, ainsi que les responsables concernés, ont étudié la stratégie à suivre et les solutions pérennes. Le but est de parfaire la chaîne d’approvisionnement et d’établir des tarifs stables et équitables qui répondent à l’attente des consommateurs.

« Le MIC reste attentif aux fluctuations du prix du riz à l’échelle nationale, tout en exhortant les intervenants de la filière à s’abstenir de bénéfices exagérés », a déclaré le Ministre David Ralambofiringa lors de la première réunion gouvernementale de cette année, qui s’est tenue à Iavoloha. De plus, divers bureaux régionaux à travers le pays organisent également des rencontres avec les producteurs de riz. L’objectif est de rechercher des solutions durables afin que tout le monde puisse y trouver son intérêt.