Des complications logistiques entravent la distribution de l’aide

La quantité d’assistance mobilisée jusqu’à présent est loin de répondre aux besoins colossaux des victimes du cyclone Chido. Les appels au secours se font de plus en plus fréquents.

Une semaine après le passage du cyclone Chido sur l’île de Mayotte, le mécontentement grandit face à l’insuffisance de l’aide fournie aux victimes. Quasiment toutes les victimes de la tragédie considèrent cette réponse comme étant insuffisante. Des victimes épuisées expriment leur frustration face à la lenteur de l’arrivée et de la distribution des aides alimentaires de base. Des centaines d’appels à l’aide sont recensés sur les réseaux sociaux pour des besoins en eau, nourriture et médicaments.

En attendant l’augmentation des aides, les résidents commencent à effectuer des travaux de réparation de leurs maisons, n’ayant pas la possibilité de se mettre à l’abri dans des lieux dédiés à cet usage. Près de 71 centres d’accueil d’urgence ont été établis pour accueillir les personnes touchées. Cependant, encore une fois, cela se révèle toujours insuffisant. Des familles se soutiennent mutuellement pour trouver une certaine stabilité. Cependant, beaucoup de personnes touchées n’ont pas de lieu où passer la nuit.

Les efforts de distribution de l’assistance, récemment lancés dans diverses villes, restent néanmoins trop limités pour répondre à l’énorme demande des personnes sinistrées. D’après les sources médiatiques, des complications logistiques entravent la distribution de l’aide dans les régions à forte densité de population et gravement affectées par la catastrophe.

À travers tout le pays, des bénévoles se sont organisés pour fournir une assistance d’urgence aux victimes à Mayotte. Ces derniers jours, des actions de collecte de fonds, des distributions d’eau, des colis alimentaires et de médicaments sont orchestrées sous la supervision conjointe des associations et du collectif « Solidarité Chido », qui regroupe divers acteurs de la société civile.