Parvenir à la transformation agricole

L’État donne une impulsion à l’intégration de la culture du riz hybride dans l’agriculture. Les objectifs sont d’assurer l’autosuffisance alimentaire et de faire de l’océan Indien et de l’Afrique des greniers à riz.

La délégation malgache a défendu cette idée lors du Forum sur la coopération Chine-Afrique, à Beijing. Pour y parvenir, l’État privilégie l’utilisation du riz hybride. L’État prévoit d’entamer la transformation agricole du pays en cultivant du riz. Il y a donc un double objectif : l’autosuffisance alimentaire et le retour au grenier rizicole de l’océan Indien et d’Afrique.

Le riz hybride offre des variétés de semence qui sont adaptées aux conditions du sol et aux conditions climatiques, offrant ainsi un rendement pouvant dépasser les 12 tonnes par hectare. Le gouvernement malgache a donc conclu deux protocoles d’accord concernant le riz hybride avec la société Yuan’s Seed. Dans la localité de Betsipotika, côté Morondava, un parc de culture de la semence de riz hybride d’une superficie de 2 000 hectares sera ainsi créé.

La valeur nutritive du riz hybride est supérieure de 20 % à celle du riz classique. Grâce aux semences de riz hybride, il sera possible d’accroître la production de riz ainsi que les revenus des foyers. Selon le Président de la République, les recherches ont prouvé que chaque agriculteur augmentera considérablement ses revenus par hectare. Toujours sur les impacts économiques, Andry Rajoelina ajoute : « Nous allons économiser 250 millions USD, puisque nous n’allons plus importer du riz chaque année ».