De l’espoir dans les prochaines semaines
Les riziculteurs des Hautes-Terres traversent une période difficile. Au début de janvier, plusieurs milliers d’hectares de rizières se trouvent dans un état de grande sécheresse dans les régions d’Analamanga et d’Alaotra-Mangoro.
Le manque de pluie empêche les agriculteurs de démarrer la culture du riz, pendant que la période de semis est fixée pour septembre-octobre et les opérations de repiquage pour novembre-décembre, en accord avec les pratiques agricoles habituelles des paysans. Les personnes qui ont tenté de semer des graines se plaignent souvent des jeunes plantes qui se dessèchent.
Les agriculteurs commencent à s’inquiéter. Actuellement, seules les rizières alimentées par le barrage-digue de Bevava sont en train d’être repiquées. Elles ne constituent que 20 % des champs de la région. Cette période prolongée de sécheresse pourrait constituer un risque pour les récoltes à venir. Les rizières qui ne sont pas alimentées par ce réseau, mais par la pluie naturelle, courent le risque de ne pas avoir de production durant cette saison agricole. Les travaux de repiquage ne commencent pas cette semaine pour les agriculteurs. Selon la prévision de la tendance hebdomadaire élaborée par la direction générale de la météorologie, aucune pluie n’est prévue sur les Hautes-Terres centrales et à l’Est entre le 6 et le 12 janvier.
Il y a néanmoins une once d’espoir. Les mois à venir seront sans doute plus humides que ceux qui les ont précédés. Les météorologues prévoient que les prélèvements du mois de janvier dépasseront les valeurs saisonnières habituelles dans le nord des zones d’Alaotra-Mangoro et d’Atsinanana, à l’est d’Analanjirofo et de Sofia, ainsi que dans les régions d’Ambatosoa, de Diane et de Sava. Les experts de la direction générale de la Météorologie préviennent que ces prélèvements importants pourraient entraîner des crues dans ces zones.