Prospection à l’exploitation des mines par Nigéria Lokos

Le Nigeria envisage de créer la Nigerian Solid Minerals Corporation, une société soutenue par le gouvernement afin d’attirer les investisseurs vers l’extraction de matières premières telles que : l’or, le cuivre, le charbon, le minerai de fer, le bitume, le plomb, le calcaire et le zinc.

Cette entreprise aura pour mission de conclure des accords d’investissement avec de grands groupes internationaux dans le but de les faire bénéficier du régime favorable et attractif aux investissements au Nigeria, garantissant ainsi des placements étrangers directs dans le secteur minier.

Rôle crucial de l’industrie minière dans la société

Les activités minières en Afrique nécessitent des améliorations dans tous les aspects, allant de l’extraction à la transformation, en passant par le transport et la commercialisation des minéraux, afin de rester rentables et de s’établir solidement sur un marché concurrentiel.

L’application de la gestion des processus métier (BPM) aide à analyser et à optimiser les processus au sein des organisations minières en grande quantité. Elle favorise une meilleure collaboration et coordination entre les différents départements, améliorant ainsi l’efficacité et garantissant les meilleurs résultats.

Exploitation minière en Afrique : un cas particulier

L’industrie aurifère, tant en Afrique que dans d’autres régions du monde, est une source continue de pollution, constituant la principale cause de contamination par les métaux lourds pendant l’exploitation minière et pendant plusieurs décennies après la cessation de l’activité, à moins que l’environnement de la zone minière ne soit décontaminé.

Les résidus des mines d’or renferment des niveaux élevés de métaux toxiques tels que le cuivre (Cu), le plomb (Pb), le zinc (Zn), le cadmium (Cd), l’arsenic (As) et le mercure (Hg), exerçant une influence négative sur l’environnement. L’intégration de la technologie de phytoremédiation peut représenter une option économique pour le nettoyage des zones industriellement contaminées, notamment les mines abandonnées, afin de relever les défis environnementaux.

Mines africaines et fonds marins : une richesse sous-exploitée

Les grandes exploitations minières en Afrique ont engendré d’énormes profits pour les sociétés étrangères, avec peu de retombées locales. Les gouvernements africains cherchent désormais à mobiliser davantage de revenus miniers à des fins de développement.

Entre 2002 et 2007, les pays africains riches en minéraux ont connu un boom minier, les prix des métaux et du pétrole des fonds marins ayant presque triplé. Dans le domaine des opérations minières, les entreprises se livraient à une concurrence féroce pour obtenir de nouvelles mines afin de répondre à la demande mondiale croissante.

Par conséquent, un certain nombre de pays africains se sont retrouvés dans une position de négociation beaucoup plus forte avec les investisseurs étrangers, qui, auparavant, étaient en mesure d’exiger – et d’obtenir – d’énormes avantages avant d’investir. Les gouvernements peuvent désormais conclure de meilleurs accords avec de nouveaux investisseurs et même renégocier d’anciens contrats miniers pour remédier aux problèmes de sous-exploitation des richesses du sol et des fonds marins.

Les défis de l’industrie minière en Afrique pour les entreprises

Dans un contexte de ralentissement économique mondial, les prix mondiaux des métaux et du pétrole ont considérablement chuté, faisant craindre une nouvelle fois une réticence des investisseurs et, dans une certaine mesure, sapant le pouvoir de négociation de l’Afrique. La Zambie, par exemple, avait espéré fixer des impôts sur les bénéfices exceptionnels sur l’extraction du cuivre pour financer un fonds d’infrastructure. Mais, elle a abandonné ce projet après que les prix du cuivre ont chuté de 9 000 à 3 000 USD la tonne.

Bien que richement dotée de gisements de minéraux et de pétrole, l’Afrique n’a généralement que peu tiré profit de cette richesse. Les bénéfices des mines à ciel ouvert et pétroliers des fonds marins ne sont pas mieux répartis, laissant de nombreuses personnes dans la pauvreté. Mais l’émergence de gouvernements plus démocratiques et responsables, ainsi que l’agitation des communautés et des groupes de la société civile, ont contribué aux efforts visant à mieux exploiter la carte des mines en Afrique au service du développement.

La Tanzanie a fait quelques progrès dans ce domaine. Dans le passé, les investisseurs dans les mines d’or et de diamants bénéficient souvent d’avantages fiscaux pouvant aller jusqu’à 20 ans. Ainsi, alors que la carte de l’exploitation minière représentait près de la moitié des exportations tanzaniennes, le total des impôts payés par toutes les sociétés minières combinées était inférieur à l’impôt payé par une seule entreprise locale, Tanzanie Breweries.

Pour résoudre ce problème, la Tanzanie a mis en place un comité de 11 membres composé de responsables gouvernementaux, d’experts miniers et de représentants de la société civile pour étudier les moyens de faire en sorte que les contrats miniers fonctionnent mieux pour tous. Les recommandations du comité ont été utilisées pour renégocier les accords existants.

De son côté, le Nigeria veut que l’exploitation des mines ait un rôle plus important dans son économie. Ce pays a donc décidé de développer le secteur d’extraction minière afin de se diversifier et de s’éloigner d’une dépendance excessive de l’exploration pétrolière.

Impact de l’exploitation minière sur l’environnement

Ainsi, malgré la récente chute des prix mondiaux, une étude montre que les Etats membres  de l’Afrique continuent probablement à négocier de meilleurs contrats. L’objectif n’est pas seulement d’assurer des revenus nationaux plus élevés, mais également de répondre aux préoccupations de longue date de la communauté concernant la pollution de l’environnement et l’indemnisation des personnes déplacées par les opérations minières. Sans oublier les bénéfices que pourrait tirer l’économie circulaire dans chaque région d’exploitation.

Étapes d’extraction de minerai

L’industrie minière fonctionne selon une séquence d’étapes : exploration, découverte, développement, production et remise en état. Toutes les étapes de ce cycle minier fournissent une stimulation économique directe. L’exploration peut prendre de nombreuses formes, tant par les prospecteurs que par les sociétés d’exploration, et commence généralement par des recherches visant à sélectionner des zones cibles.

Une fois les cibles sélectionnées, une cartographie géologique ainsi que de nombreux types de levés géochimiques et géophysiques peuvent avoir lieu. Ce type d’activité, même sous sa forme la plus simple, peut conduire à la découverte de gisements minéraux économiques dont la société a besoin pour une grande partie des matières premières et des produits manufacturés que nous utilisons quotidiennement.