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Projet hydroélectrique de 200 MW en RDC

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Projet hydroélectrique de 200 MW en RDC

Un groupe bancaire africain a annoncé qu’il financerait le développement d’une centrale hydroélectrique de 200 MW le long de la rivière Lufira, en République démocratique du Congo (RDC). Ce projet est la première initiative de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) en faveur des énergies renouvelables dans le secteur privé en RDC.

Un projet financé par Afreximbank et Kipay Investments

Afreximbank s’est associée à Kipay Investments SAS (Kipay). Les responsables ont déclaré le 18 décembre que la banque financera les études techniques et de bancabilité, les frais juridiques, de conseil financier et de levée de fonds pour le développement hydroélectrique.

Les groupes déclarent que le projet d’énergie apportera des avantages significatifs. Notamment, en fournissant de l’électricité aux sociétés minières et en permettant la valorisation de minéraux essentiels.

L’économie de la RDC repose sur l’exploitation du cobalt. Le pays est le plus grand producteur de cobalt au monde. Il est également en passe de devenir l’un des principaux producteurs mondiaux de lithium et figure parmi les cinq premiers producteurs de diamants industriels.

RDC : plus grand potentiel hydroélectrique du continent

La RDC, deuxième plus grand pays d’Afrique par sa superficie, est considérée comme possédant le plus grand potentiel hydroélectrique du continent, même si une grande partie de celui-ci reste inexploitée. Le fleuve Congo a le deuxième débit le plus important et le deuxième plus grand bassin hydrographique de tous les fleuves du monde, derrière l’Amazone.

Le pays abrite le site hydroélectrique de Grand Inga sur le fleuve Congo, entre Kinshasa et l’océan Atlantique. La première centrale hydroélectrique, Inga 1, a été construite en 1978 avec une capacité installée de 351 MW. Tandis que Inga 2, construite en 1982, a une capacité installée de 1 424 MW. Le Groupe de la Banque mondiale a déclaré le mois dernier que les deux centrales électriques étaient en cours de réhabilitation et fonctionnaient actuellement à environ 80 % de leur capacité. Bien qu’elles représentent toujours la majorité de l’électricité produite par la SNEL, la société nationale d’électricité.

Plusieurs autres installations hydroélectriques sont prévues à Grand Inga, mais les obstacles financiers retardent leur développement.

Engagement en faveur des énergies renouvelables

Les responsables de la RDC, soulignant l’annonce du projet, ont déclaré que des investissements privés seraient nécessaires pour stimuler davantage le développement de l’hydroélectricité. Kanayo Awani, vice-président exécutif du commerce intra-africain et du développement des exportations d’Agreximbank, déclare : « Cette cérémonie de signature souligne l’engagement d’Afreximbank à soutenir les projets d’énergie renouvelable qui stimulent les activités d’industrialisation et de développement des exportations tout en promouvant une transition énergétique juste ».

Les responsables déclarent que le projet devrait entraîner une réduction des émissions de gaz à effet de serre d’environ 108 000 tonnes métriques d’équivalent de CO2 par an. Ce qui aidera la RDC à atteindre ses objectifs climatiques dans le cadre de l’Accord de Paris.

Ce financement renforce l’engagement d’Afreximbank à mobiliser des capitaux privés pour développer des projets d’énergie renouvelable et assurer un avenir durable à la RDC et à la région. Eric Monga, PDG de Kipay, a déclaré que la centrale hydroélectrique soutient le développement socio-économique de la région. « Il est important que les communautés locales récoltent les bénéfices du projet, notamment la création de nouveaux emplois et le renforcement des capacités pour le futur secteur des énergies renouvelables en RDC ».

Le projet créera 2 000 emplois directs et 952 emplois indirects potentiels, tout en stimulant la pêche et d’autres activités économiques sur le réservoir. Il générera également des recettes fiscales pour le gouvernement de la RDC sur une durée de 30 ans, tout en favorisant la création de pôles industriels autour de la zone minière.

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