Pour la réhabilitation de la route nationale 11 (RN11), le Niger bénéficie d’un appui financier conséquent de la part de la Banque mondiale. Ce prêt de 90 millions USD, octroyé par l’Association Internationale de Développement (IDA), contribuera à la mise en valeur d’une connexion cruciale pour le pays. Cette action est la continuité d’une première étape de travaux déjà en cours sur la RN11, appuyée par l’Union Européenne.
Un axe routier vital en cours de réhabilitation
Les ressources de la Banque Mondiale sont expressément réparties aux segments Tiguidit – Agadez et Tanout – Tiguidit. Un programme complet de maintenance pour tout le corridor routier est aussi en projet. Le projet prévoit l’érection de stations de pesage et de postes de péage, des installations cruciales pour la régulation du trafic. En outre, près de 200 km de routes rurales environnantes seront mises aux normes. Le Fonds Européen de Développement (FED) de l’Union Européenne finance déjà ces voies secondaires.
Ces financements font partie du Projet d’amélioration de la connexion dans le Nord-Est du Niger (PACNEN). Ce programme gouvernemental a pour objectif de stimuler le commerce entre le nord et le sud du Niger. Il vise également à simplifier le commerce transfrontalier avec l’Algérie et le Nigeria, deux pays voisins essentiels pour l’économie du Niger. La RN11-Nord constitue un élément crucial du corridor transsaharien dépendant d’Alger à Lagos. Cette voie de communication transafricaine essentielle, qui traverse six pays, est perçue comme un axe crucial pour le commerce entre l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest.
Rehausser la qualité de vie des résidents
Comme le souligne Han Fraeters, représentant de la Banque mondiale au Niger : « Renforcer la connectivité ne se limite pas à l’aménagement de routes, c’est également une question de libérer des opportunités économiques, d’améliorer l’accès aux services fondamentaux et d’encourager une croissance qui inclut tous les segments de la société ».
La diminution de l’isolement et le soutien à l’intégration régionale, facilités par le perfectionnement des infrastructures, contribueront au bien-être des communautés, à la croissance des entreprises, ainsi qu’à l’accès des foyers aux ressources indispensables pour améliorer leur qualité de vie.
Ces déclarations mettent en évidence l’effet escompté de ce projet sur la croissance économique et sociale des régions touchées. Le développement de cette structure routière devrait encourager l’activité économique, rendre l’accès aux services fondamentaux plus aisé et rehausser la qualité de vie des résidents locaux.
Les avantages économiques attendus
Les avantages économiques attendus de l’infrastructure routière améliorée au Niger, notamment sur la RN11, sont multiples.
Amélioration de la productivité : Des routes bien entretenues réduisent les coûts logistiques et les temps de transport, permettant aux entreprises de fonctionner plus efficacement.
Création d’Emplois : La construction et la maintenance des infrastructures génèrent des emplois directs et indirects, stimulant l’économie locale.
Réduction des coûts de transaction : L’amélioration des infrastructures routières facilite les échanges commerciaux en réduisant les coûts de transport et en augmentant la rapidité des livraisons.
Attraction des Investissements : Une infrastructure robuste attire les investisseurs étrangers, car elle réduit les risques associés aux opérations commerciales.
Autonomisation des Communautés : Les améliorations des infrastructures rurales contribuent à réduire l’isolement des communautés locales, améliorant leur accès aux services essentiels et stimulant les activités économiques locales.
