Selon la Banque mondiale, l’agriculture représente environ 40 % du PIB du Bénin et emploie plus de 70 % de la population active du pays. La majeure partie de la production agricole du Bénin est concentrée dans les petites exploitations agricoles, dont les principales cultures sont la noix de cajou, le manioc, l’igname et les haricots.
Potentiel de la noix de cajou au Bénin
La production de noix de cajou est un contributeur essentiel au secteur agricole du Bénin. Le pays se classe parmi les premiers producteurs de noix de cajou au monde. Selon les données du Centre du commerce international, le Bénin a exporté plus de 50 000 tonnes de noix de cajou en 2021, pour une valeur totale de plus de 100 millions USD.
La grande majorité de ces exportations est allée à l’Inde, au Vietnam et à l’Union européenne, avec des quantités plus petites destinées à d’autres pays d’Afrique et d’Asie. En mettant l’accent sur la durabilité et la qualité, le Bénin devient rapidement un acteur majeur sur le marché mondial de ces noix délicieuses et polyvalentes.
Le Bénin est l’un des principaux pays producteurs de noix de cajou en Afrique. Son industrie agricole contribue largement à l’économie du pays, fournissant des moyens de subsistance à de nombreux petits exploitants agricoles et travailleurs du secteur de la transformation.
Améliorer l’industrie de la noix de cajou au Bénin
Bien qu’il soit un acteur majeur de l’industrie mondiale de la noix de cajou, le Bénin a un taux de transformation de noix de cajou étonnamment faible. Alors que d’autres pays transforment leurs noix de cajou, le Bénin exporte principalement ses noix sous leur forme brute.
L’un des principaux défis auxquels est confrontée la filière de la noix de cajou au Bénin est le manque d’investissement dans les infrastructures et les équipements de transformation. Sans les installations et la technologie nécessaires, il est difficile pour les producteurs de transformer efficacement de grandes quantités de noix de cajou. Ce qui entraîne un faible taux de transformation dans la filière.
Le manque d’investissement dans les infrastructures de transformation constitue également un obstacle majeur au développement de la main-d’œuvre dans le secteur. De nombreux travailleurs de l’industrie béninoise de la noix de cajou sont de petits exploitants agricoles qui n’ont peut-être pas la formation ou l’expérience nécessaires pour travailler dans les installations de transformation. Ce manque de main-d’œuvre qualifiée peut encore davantage entraver l’efficacité et la compétitivité du secteur.
Pour relever ces défis, le gouvernement et le secteur privé doivent investir dans les infrastructures et les équipements de transformation nécessaires pour soutenir la croissance de l’industrie.
GDIZ : La zone industrielle qui surmonte les obstacles à l’investissement
Une solution au faible taux de transformation des noix de cajou au Bénin est le développement de zones industrielles intégrées. Ces infrastructures peuvent soutenir la croissance et le développement de l’industrie de la noix de cajou. L’une de ces zones industrielles est la GDIZ (Zone industrielle de Glo-Djigbé). C’est un parc industriel intégré basé sur un modèle de partenariat public-privé (PPP). Il est spécifiquement conçu pour soutenir la croissance et le développement de l’industrie de la noix de cajou du pays.
Dotée d’installations de transformation modernes, la GDIZ est en mesure de rationaliser les différentes étapes de la transformation de la noix de cajou et d’accroître l’efficacité et la compétitivité de l’industrie. En plus de ses installations de transformation, le GDIZ propose également une gamme de services d’appui aux producteurs et transformateurs de noix de cajou. Notamment, des programmes de formation et de développement, une assistance financière et technique, ainsi que des informations et un soutien au marché.
En fournissant ces services, le GDIZ contribue à renforcer les capacités de l’industrie de la noix de cajou au Bénin et à augmenter son taux de transformation.