Les récents développements indiquent un renforcement des relations entre le Tchad et les Émirats Arabes Unis (EAU). Bien que les détails spécifiques restent limités dans les sources consultées. Une note des autorités tchadiennes évoque explicitement un partenariat stratégique renforcé entre les deux pays, sans toutefois préciser les secteurs concernés.
Contexte régional et international
Le Tchad développe parallèlement d’autres partenariats stratégiques. Notamment, avec l’Algérie sur les questions sécuritaires et migratoires, et avec la Banque africaine de développement pour les infrastructures transfrontalières. L’Union africaine soutient activement le Tchad dans sa stabilisation politique et la gestion des défis environnementaux via l’Initiative Grande Muraille Verte.
Perspectives Tchad – EAU
Si le partenariat avec les EAU semble récent, il s’inscrit dans une dynamique régionale où les Émirats intensifient leurs investissements en Afrique. Comme en témoigne leur coopération économique et écologique avec le Nigeria. Les domaines potentiels de collaboration pourraient inclure l’énergie durable, les infrastructures et la sécurité, secteurs clés pour le Tchad mentionnés dans d’autres contextes.
Les initiatives de développement durable mises en place
Programme d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement (PAEPA) : Développement d’infrastructures hydrauliques en milieu rural et semi-urbain, avec une composante environnementale incluant la gestion du changement climatique.
Stratégie nationale pour les ressources hydriques : Axée sur la restauration des écosystèmes, la gouvernance locale et les activités génératrices de revenus durables.
Projet régional pour le lac Tchad : Coopération transfrontalière (Cameroun, Niger, Nigeria, RCA) pour une gestion écosystémique résiliente au changement climatique, soutenue par le PNUD et le FEM.
Initiative Grande Muraille Verte : Lutte contre la désertification via des systèmes de production agricole durables et des infrastructures socioéconomiques.
Les Émirats Arabes Unis ne sont cités dans aucun des documents analysés. Leur éventuel rôle dans des partenariats stratégiques, évoqué précédemment, pourrait concerner des secteurs complémentaires (énergie, infrastructures).