Entre reconstruction et diversification

Le cyclone Garance, survenu il y a près d’un mois à La Réunion, a affecté la filière fruitière de l’île. Les producteurs doivent maintenant faire face à des défis économiques et à une réévaluation de leurs pratiques agricoles.

Les vergers, notamment ceux de litchis, de fruits de la passion et d’ananas, ont subi des dommages importants, avec des vents dépassant les 230 km/h. Une grande partie de la production a été détruite et seuls quelques arbres ont survécu. Les producteurs estiment qu’il faudra plusieurs années avant qu’une récolte significative ne soit possible. En attendant, ils réfléchissent à diversifier leurs cultures afin de limiter les impacts économiques de cette catastrophe naturelle.

La production de fruits de la passion, une culture importante pour l’export, a également été gravement touchée. La perte totale de cette récolte a engendré une perturbation de l’approvisionnement sur le marché local et les exportations risquent d’être affectées pendant plusieurs mois.

Les exportateurs d’ananas rapportent des pertes représentant environ un tiers de leur chiffre d’affaires annuel. Face à cette situation, certaines entreprises envisagent des mesures comme le chômage technique pour limiter les conséquences économiques. La filière fruitière réunionnaise se trouve dans une phase de reconstruction, avec des défis à surmonter pour assurer l’avenir de cette production clé pour l’île.