Cyclone Garance : Un appel à la coopération régionale pour renforcer la résilience
Le passage du cyclone Garance a révélé des impacts contrastés entre Maurice et La Réunion. Tandis que l’île Maurice a été relativement épargnée, La Réunion a enregistré un bilan humain et matériel conséquent. Cela souligne la nécessité d’une coopération régionale pour mieux anticiper et gérer les risques cycloniques.
Les deux îles, exposées aux mêmes phénomènes climatiques, doivent mettre en place des mécanismes conjoints pour faire face aux événements extrêmes. Parmi les solutions envisagées figurent des exercices de simulation de catastrophes, le partage de données météorologiques en temps réel et la mise en place de plateformes communes d’analyse et de coordination. Ces initiatives pourraient être soutenues par les dispositifs de financement de la Banque mondiale, permettant ainsi de renforcer les infrastructures et de développer des mécanismes de réponse rapide.
Les experts insistent sur l’importance d’une coopération renforcée. Subiraj Sok Appadu, ancien Directeur de la station météorologique de Vacoas, souligne qu’il est essentiel d’intégrer l’aspect humain aux prévisions. Une gestion intégrée des catastrophes est également jugée nécessaire, en associant services météorologiques, protection civile et autorités locales. De plus, il est recommandé de renforcer l’éducation aux risques pour les populations vivant dans les zones côtières.
Face à des océans plus chauds et des tempêtes plus violentes, les deux régions pourraient tirer parti de leur proximité géographique et de leurs complémentarités techniques. Une coopération étroite est essentielle pour anticiper, réagir et se reconstruire face aux tempêtes à venir.