15 % des travaux du pont de Mangoky réalisés
La construction du pont de Mangoky, financée par le gouvernement malgache et plusieurs bailleurs arabes, progresse à hauteur de 15 % sous la supervision de l’entreprise CRCC. Le projet, prévu pour fin 2026, vise à améliorer la circulation sur la RN9 et à soutenir le développement agricole de la région Atsimo-Andrefana.
La construction du pont de Mangoky est une infrastructure stratégique pour désenclaver le sud-ouest de Madagascar. D’une longueur d’environ 900 mètres, il répond aux difficultés de circulation actuelles. « L’avancement des travaux est estimé à 15 %. L’entreprise chinoise CRCC utilise des techniques de pointe pour assurer la solidité et la durabilité de l’ouvrage », annonce un responsable du ministère des Travaux publics.
Ce projet bénéficie du financement du gouvernement malgache et de plusieurs bailleurs arabes, dont la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA) et le Fonds de Solidarité pour le Développement (FSD). Il illustre l’importance de cette infrastructure pour le développement régional, tant sur le plan économique que social.
Ce pont constitue une solution concrète aux problèmes de circulation sur la RN9. Cette route, dont la réhabilitation a déjà permis de relier Toliara au district de Manja, bénéficiera ainsi d’une fluidité accrue. Toutefois, le passage à Bevoay demeure un obstacle, notamment pendant la saison des pluies, où les usagers doivent parfois attendre plus de deux heures pour traverser en bac. L’achèvement du pont de Mangoky supprime cette contrainte et assure une fluidité du trafic, essentielle pour le transport des personnes et des marchandises.
Lors d’une visite sur le terrain le 24 janvier, le ministre des Travaux publics, Rafidison Richard Théodore, a confirmé l’engagement du gouvernement à soutenir les agriculteurs de la plaine de Bas Mangoky. En collaboration avec le ministère de l’Agriculture, des solutions sont en cours pour résoudre le problème de l’approvisionnement en eau, particulièrement en période de sécheresse. Une partie du budget du ministère des Travaux publics finance l’irrigation à Bevoay, garantissant ainsi une synergie entre les infrastructures routières et les activités agricoles.
Ce projet ne se limite pas à la mobilité : il dynamise la croissance économique locale en facilitant l’accès aux marchés et en soutenant le développement des activités agricoles, moteur essentiel de la région Atsimo-Andrefana.