Une usine pour valoriser les ressources maritimes comoriennes
Istdar Seafood Merchants vient d’ouvrir une usine consacrée à l’acquisition, la conservation et l’exportation de fruits de mer vers les Comores. En particulier, les langoustes, les crevettes et les poulpes. Sous la direction de Baris Yaslan, la société installe son usine sur la route de Beit Salam.
Ce projet, mené en partenariat avec le gouvernement comorien, reçoit le soutien du ministère de l’Agriculture et du président de la Chambre d’agriculture de Ngazidja. Istdar, dont le siège est à Istanbul (Turquie) et Dar es-Salaam (Tanzanie), se spécialise dans la préservation et l’exportation de fruits de mer vers le continent européen.
Sa présence aux Comores découle de négociations menées avec l’émissaire des Comores en Tanzanie, orchestrées par Houmed Msaïdié, ex-ministre de l’Économie et actuel conseiller spécial du chef d’État Azali Assoumani. « Nous sommes aux Comores depuis deux ans. Nous avons pris le temps nécessaire pour tout organiser et les équipements requis sont déjà installés, bien qu’il y ait eu quelques retards », affirme Baris Yaslan.
L’usine débute avec 20 travailleurs, mais aspire à créer jusqu’à 1 000 postes dans les années à venir en s’étendant sur tout le territoire. Le projet a également pour objectif d’aider les pêcheurs locaux en leur proposant, à long terme, du matériel approprié pour améliorer la collecte des fruits de mer. Pour protéger les ressources marines, l’acquisition sera soumise à des critères de sélection rigoureux.
Suite à son ouverture ce lundi 20 janvier, Istdar fait appel à la population pour rassembler et vendre des fruits de mer. « Pour commencer, il nous faut absolument quatre tonnes dans les plus brefs délais. Par exemple, nous faisons l’acquisition du kilogramme de poule pour 750 francs comoriens (1, 57 USD) », déclare le directeur de l’usine.