Jouer un rôle dans la diminution du dioxyde de carbone

L’entrée de Madagascar à la COP 29 est caractérisée par la mise en place officielle de la coalition des pays « net zéro ». L’une des quatre membres-fondateurs de cette entité est la Grande île, probablement nommée G-Zéro.

La coalition G-Zéro rassemble les nations considérées comme « carbone négatif » ou « neutralité carbone ». Dans le vocabulaire de la diplomatie climatique, on les nomme pays « net zéro ». En d’autres termes, les pays qui stockent plus de carbone qu’ils ne le produisent. Tout comme à Madagascar, ils sont perçus comme le souffle de la planète. Selon une communication du ministère de l’Environnement, ils jouent un rôle significatif dans la diminution du dioxyde de carbone dans l’atmosphère.

Durant la deuxième journée de la 29e Conférence des signataires de la convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (COP 29), la coalition G-Zéro a vu le jour officiellement. De plus, cette coalition des pays « net zéro » comprend également Madagascar, le Suriname, le Bhoutan et le Panama. Le but du G-Zéro est de rassembler les voix et les ressources diplomatiques de ses membres pour jouer un rôle prépondérant dans les discussions sur le climat.

Les nations industrialisées ont du mal à mettre en œuvre leur déclaration. Depuis l’inauguration de la COP 29 à Bakou, les débats majeurs se concentrent sur le financement du changement climatique. Des aides et compensations seront accordées aux pays les moins pollueurs et ceux qualifiés de « net zéro », qui subissent néanmoins les conséquences désastreuses du changement climatique. Les pays en développement demandent une réévaluation supérieure à la somme établie par la COP 21.