Réduire les dépenses des forces de l’ordre
Un projet pilote de contrôle numérique du trafic sera mis en place aux Seychelles pour une période de huit semaines. Selon un dirigeant de haut rang, l’objectif est d’accroître la sécurité sur les voies routières.
Ahmed Afif, le vice-président, a dévoilé les projets du gouvernement dans une interview récente suite à la réunion du Conseil des ministres organisée à la State House. Le projet se déroule au sein du district de Roche Caiman, situé à l’est de Mahé. En particulier, en exploitant la technologie pour repérer les violations du code routier comme les surcharges de vitesse, l’usage des téléphones intelligents et le non-respect de la ceinture de protection.
« Le principe de l’essai est déjà validé par le gouvernement et il ne reste plus qu’au ministère des Transports d’appeler le consul afin que l’entreprise puisse déployer le projet », a-t-il déclaré.
Arnold Chetty, le consul des Seychelles en Australie, a déjà eu un lien avec la compagnie australienne Acusensus concernant l’exploitation de sa technologie. « L’entreprise est attirée par l’implémentation du projet en tant que pilote, ce qui implique que sa réalisation ne coûtera rien au pays », a précisé Afif. Ce projet permettra de détecter les conducteurs qui transgressent le code routier et leur envoyer un message instantané.
Les autorités soutiennent aussi que l’initiative permettra de diminuer les dépenses des forces de l’ordre. Durant la première étape du projet, les autorités perfectionnent la technologie en place afin de satisfaire aux exigences locales. L’essai servira à examiner les aptitudes du système et les leçons apprises de celui-ci orienteront les choix futurs concernant la planification des infrastructures et la mise en œuvre de la loi. Si tout se déroule bien, les Seychelles pourraient ensuite le considérer comme une mesure durable, en concluant un contrat commercial avec la société.