Les associations contestent la réforme

Des abus, et un risque de se tourner vers le travail gratuit. Ainsi, des organisations se mobilisent contre la généralisation de la réforme du RSA.

Cette réforme impose aux bénéficiaires de faire 15 heures d’activité par semaine en échange de leur allocation. Selon Emmaus, les allocataires peuvent être éloignés de leurs projets d’insertion par la loi plutôt que d’être accompagnés vers l’emploi. Chaque mois, cette aide équivaut à 600 EUR pour les bénéficiaires.

En janvier 2025, il sera nécessaire que tous les bénéficiaires travaillent au moins 15 heures par semaine afin de bénéficier de cette aide. Depuis plus d’un an, le RSA sous condition est un dispositif expérimenté à Saint-Leu et à Trois-Bassins. Cela offre également une opportunité à ceux qui ne souhaitent pas réellement s’engager dans une carrière, ce qui constitue à la fois un avantage et un inconvénient.

Les associations sont celles qui mettent en garde contre les abus de ce changement, et demandent l’annulation de la réforme. Il existe quatre risques majeurs liés à ces heures de bénévolat, qui sont souvent du travail gratuit dissimulé. Le second est que les individus ne peuvent pas choisir leurs activités. Le troisième risque est la radiation des employés, ce qui aggrave la situation, et enfin les individus pourraient refuser des emplois stables. Il s’agit plutôt d’une logique gouvernementale visant à lutter contre les pauvres plutôt que contre la pauvreté. Il est essentiel de mettre en place des politiques gouvernementales visant à lutter contre les origines de la pauvreté plutôt que contre les conséquences.