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COP 16 sur la diversité biologique : Participation des Seychelles

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COP 16 sur la diversité biologique : Participation des Seychelles

Les Seychelles apportent leur contribution

Du 21 octobre au 1er novembre 2024, une délégation des Seychelles prendra part à la 16e Conférence des Parties (COP 16) de la Convention sur la diversité biologique. C’est un moment essentiel pour la politique environnementale à l’échelle internationale.

Une coordinatrice principale du projet de la Division de la conservation et de la gestion de la biodiversité, Indira Gamatis, sera à la tête de la délégation. Selon elle, les préparatifs ont déjà débuté il y a plusieurs mois, les Seychelles ayant apporté leur contribution sur divers aspects. La Conférence des Parties (COP) et ses autres organes subsidiaires bénéficient des conseils opportuns de l’Organe chargé de fournir des avis scientifiques, techniques et technologiques (SBSTTA).

Selon elle, les Seychelles mettront l’accent sur divers programmes. En particulier, les espèces exotiques invasives, la préservation et l’exploitation durable de la biodiversité marine. Notamment la diversité biologique des îles, ainsi que les mesures prioritaires pour les récifs coralliens. Un aspect essentiel de l’ordre du jour porte sur la biodiversité et la lutte contre le changement climatique. L’objectif est d’approfondir l’étude des liens entre la biodiversité et le changement climatique. Ce qui revêt une grande importance pour les Seychelles, en raison des conséquences du changement climatique sur la diversité biologique.

Il est également question d’étudier comment la biodiversité peut également jouer un rôle dans la lutte contre les conséquences du changement climatique. La secrétaire exécutive de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique, Astrid Schomaker, prévoit un nouveau record de 14 000 délégués. Les sujets abordés lors de la conférence seront la paix avec la nature et les liens entre le changement climatique et la diminution de la biodiversité.

La mise en place potentielle du mécanisme multilatéral de partage des bénéfices tirés des informations de séquençage numérique (ISN) est l’un des résultats les plus attendus. La difficulté de cette question réside dans la façon dont les industries et les entreprises qui font usage des ISN, souvent provenant de ressources du Sud, peuvent équitablement compenser leur utilisation. La mise en œuvre des ressources est un autre thème crucial qui sera discuté lors de la réunion.

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