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Des milliards de dollars en financement carbone en Éthiopie

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Des milliards de dollars en financement carbone en Éthiopie

L’organisation néerlandaise de lutte contre le changement climatique DGB Group vise à restaurer 12 000 hectares de forêts indigènes dans la région montagneuse d’Éthiopie.

Le projet emblématique en bambou de DGB a été ajouté au prestigieux registre Verra Verified Carbon Standard (VCS). Cette démarche garantit que le projet non seulement restaure les écosystèmes perdus, mais génère également des crédits carbone mesurables et vérifiables, qui sont un élément essentiel du financement carbone.

L’Éthiopie décide de restaurer de vastes étendues de forêts

L’Éthiopie, connue pour ses paysages époustouflants et sa riche histoire culturelle, ouvre aujourd’hui un nouveau chapitre de son histoire durable. Le pays se donne la possibilité de mobiliser des milliards de dollars pour financer la lutte contre le changement climatique. Une initiative de reforestation en cours, menée par l’organisation néerlandaise de lutte contre le changement climatique, DGB Group, est sur le point de transformer l’avenir environnemental et économique du pays.

En restaurant de vastes étendues de forêts indigènes, l’Éthiopie fait des pas de géant vers la sécurisation de sa place sur le marché mondial de la finance carbone. Une démarche qui pourrait aboutir à un déblocage de plusieurs milliards de dollars en financement climatique.

L’ambitieux projet carbone de l’Éthiopie

L’Éthiopie a fait un geste historique en ajoutant son dernier projet de reforestation au prestigieux registre Verra Verified Carbon Standard (VCS). Cette approbation constitue une étape historique dans le programme de développement durable de ce pays d’Afrique de l’Est, qui s’engage dans une démarche visant à exploiter le potentiel de ses forêts pour financer le carbone dont il a tant besoin.

Le programme Verified Carbon Standard (VCS) est le principal système de crédit de gaz à effet de serre (GES) au monde. Ce programme canalise des fonds vers des projets qui réduisent les émissions, améliorent les moyens de subsistance et préservent les écosystèmes naturels.

Le projet, mené par le groupe DGB, vise à restaurer 12 000 hectares de forêts indigènes dans les régions montagneuses d’Éthiopie. Axée sur le boisement, le reboisement et la re-végétalisation (ARR), l’initiative vise à répondre à la fois à la dégradation de l’environnement et aux défis économiques. Ce projet promet non seulement de lutter contre le changement climatique mais également d’apporter des avantages tangibles aux communautés locales.

La méthodologie ARR de Verra : Modèle de durabilité

La méthodologie ARR mise à jour constitue la base du plan ambitieux de l’Éthiopie. Elle garantit que le projet non seulement restaure les écosystèmes perdus, mais génère également des crédits carbone mesurables et vérifiables. Ces crédits sont un élément essentiel du marché de la finance carbone, où les entreprises et les gouvernements achètent des compensations carbone pour respecter leurs engagements environnementaux.

Selon Samuel Rosmarin, directeur des investissements et du développement d’African Bamboo, ce projet constitue une étape clé pour attirer les financements environnementaux indispensables en Éthiopie. Un pays doté d’un immense potentiel pour les solutions fondées sur la nature. « Il ouvre la voie à des investissements internationaux qui s’alignent sur les objectifs de développement de l’Éthiopie », a-t-il déclaré.

Le rôle du bambou dans l’économie éthiopienne

La culture durable du bambou est au cœur des efforts de reforestation de l’Éthiopie. Souvent surnommé « la plante miracle de la nature », le bambou pousse rapidement, est résistant et capable d’absorber de grandes quantités de dioxyde de carbone dans ses tiges et ses racines.

L’Éthiopie possède actuellement la plus grande forêt naturelle de bambous d’Afrique, mais des pratiques de récolte non durables ont conduit à une déforestation généralisée. L’initiative du groupe DGB vise à inverser cette tendance en intégrant la culture du bambou dans son modèle d’agroforesterie. Ce faisant, le projet atténue non seulement le changement climatique, mais améliore également la fertilité des sols, renforce les économies locales et crée des emplois.

La récolte et la transformation durables du bambou ont le potentiel de devenir une pierre angulaire de l’économie verte de l’Éthiopie, positionnant davantage le pays comme un leader des solutions basées sur la nature.

Des solutions axées sur la communauté

Le succès de la révolution forestière en Éthiopie ne réside pas seulement dans le nombre d’arbres plantés, mais aussi dans l’importance accordée aux solutions communautaires. En s’associant aux communautés locales, le groupe DGB veille à ce que le projet de reforestation réponde aux besoins des populations concernées.

Grâce à la culture durable du bambou et aux pratiques d’agroforesterie, l’initiative crée des opportunités d’emploi et favorise la croissance économique à long terme dans les zones rurales.

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