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Rentrée scolaire Inscription offerte pour les élèves vulnérables

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Rentrée scolaire Inscription offerte pour les élèves vulnérables

Alléger les charges des parents

Pour la prochaine rentrée scolaire, les parents d’élèves vulnérables des écoles primaires et secondaires publiques seront exemptés des frais d’inscription.

Il est nécessaire de scolariser tous les enfants malgaches pour l’année scolaire 2024-2025. Les établissements scolaires publics à travers tout Madagascar ont reçu des instructions du Ministre de l’Éducation nationale pour accueillir tous les enfants qui sont exclus du système éducatif. En collaboration avec le ministère de l’Intérieur, le ministère de l’Éducation nationale va identifier les enfants des familles les plus pauvres qui ne sont pas encore inscrits à l’école.

La liste des enfants les plus vulnérables sera établie par les chefs fokontany et transmise aux établissements scolaires les plus proches, qu’il s’agisse d’une école primaire publique (EPP), d’un collège d’enseignement général (CEG) ou d’un lycée. Ils devront être accueillis sans condition par les directeurs de ces écoles. La Ministre de l’Éducation nationale a annoncé que ces enfants ne devront ni payer les frais d’inscription ni les contributions parentales.

Elle a précisé que l’enseignement dans les écoles publiques est gratuit : « Les parents n’ont pas à payer de droits d’inscription ou de réinscription ». Seules sont autorisées pour cette année scolaire les contributions parentales destinées à l’indemnisation des salaires des enseignants non fonctionnaires non subventionnés par l’État. Elle a souligné que si l’école ne recrute pas de maîtres Fram ou si ceux-ci sont subventionnés, les parents ne devront rien payer. C’est une opportunité, car de nombreux enfants ne vont plus à l’école en raison des difficultés financières de leurs parents.

Marie Michelle Sahondrarimalala a été très explicite dans sa déclaration : la gratuité totale, dans les écoles où les maîtres Fram ne sont pas subventionnés, n’est accordée qu’aux enfants « très vulnérables » qui ne sont pas encore inscrits à l’école. La tâche des chefs fokontany ne sera pas aisée, car ils devront identifier qui est réellement vulnérable et qui ne l’est pas.

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