Les Seychelles sont leaders en raison de leurs niveaux élevés de liberté individuelle, de développement humain et d’un environnement économique stable. Ce cadre offre un climat d’investissement unique et attractif. L’île Maurice de son côté, malgré sa taille économique et son potentiel plus petits, se distingue par son innovation, sa liberté économique et son PIB par habitant élevé.
Le paysage économique des pays africains
Les petites économies insulaires des Seychelles et de l’île Maurice sont devenues les destinations d’investissement les plus attractives du continent africain. Elles se classent respectivement première et deuxième, selon un nouveau rapport. Les grandes économies d’Égypte, d’Afrique du Sud et du Maroc occupent les troisième, quatrième et cinquième places.
L’Égypte, première économie africaine en termes de PIB en 2023, offre un marché substantiel avec des opportunités diverses dans les domaines de la technologie, de l’industrie manufacturière et des services. Sa situation stratégique et son potentiel économique renforcent davantage son attractivité.
Malgré des défis importants, l’Afrique du Sud demeure un pôle d’investissement essentiel en Afrique. Son secteur financier robuste, son économie diversifiée et son potentiel de développement des infrastructures en font un acteur clé dans le paysage de l’investissement. Les excellentes performances du Maroc en matière de connectivité, d’innovation et de stabilité économique en font une destination d’investissement de premier ordre. Sa proximité stratégique avec les marchés européens renforce son attrait pour les investisseurs.
Ces classements mettent en évidence la diversité des opportunités d’investissement à travers le continent, depuis les petites nations insulaires dotées d’un environnement stable jusqu’aux grandes économies dotées d’un potentiel de marché substantiel.
Les principales destinations d’investissement en Afrique en 2024
L’Afrique est un continent incroyablement diversifié, et aucun marché ne se ressemble. Ce qui signifie qu’il n’existe pas de success story universelle. Cependant, avec du recul, il devient évident qu’elles appartiennent à des groupes distincts ayant des caractéristiques communes. Le rapport Investir en Afrique suggère plusieurs archétypes d’investissement potentiels basés sur des caractéristiques communes.
Les pays les mieux classés représentent les grandes économies bien établies qui offrent stabilité et une gamme d’opportunités d’investissement, comme le Nigéria, l’Afrique du Sud, l’Égypte et l’Éthiopie. Les pays en puissance sont ceux qui présentent un fort potentiel de croissance économique et d’innovation grâce à des facteurs tels qu’une population jeune et des ressources abondantes, notamment le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Les pays à fort potentiel humain sont des marchés avec une population jeune et en pleine croissance, créant une base de consommateurs importante et une future main-d’œuvre, comme le Kenya, la RDC et l’Ouganda.
Les « connecteurs mondiaux » sont des économies plus avancées avec une forte présence internationale, comme le Maroc, l’île Maurice, la Tunisie et les Seychelles. Les « baby-boomers à faible base » sont des marchés plus petits avec un potentiel élevé de croissance explosive mais un degré de risque plus élevé correspondant, notamment le Rwanda, le Mozambique et le Bénin.
Tendances sur les différents marchés économiques
Des pays comme l’Afrique du Sud, le Kenya et le Ghana sont connus pour leurs progrès en matière d’innovation technologique et de diversification de leurs bases économiques, ce qui en fait des destinations attrayantes pour les investissements.
L’Accord de libre-échange continental africain (ZLECA) recèle un potentiel considérable pour stimuler le commerce intra-africain, renforcer l’intégration économique et créer un marché continental plus compétitif. La mise en œuvre effective de la ZLECA devrait stimuler la croissance économique et le développement sur tout le continent.
La population jeune et en croissance rapide de l’Afrique présente également une opportunité unique de croissance économique. Avec des pays comme l’Éthiopie, la Tanzanie et l’Ouganda qui sont sur le point de bénéficier de ce dividende démographique. À condition qu’ils puissent créer suffisamment d’opportunités d’emploi et favoriser un environnement propice à la participation économique.