Les innovations dans le secteur financier jouent un rôle important dans la relance de l’économie rwandaise. La croissance économique atteint en moyenne 7,2 % par an. Grâce aux services bancaires mobiles, au développement des réseaux de communication et aux politiques axées sur la croissance, le secteur financier du Rwanda stimule la croissance de l’économie. En effet, le Rwanda est l’un des pays africains qui connaît la croissance la plus rapide.
Croissance des banques numériques au Rwanda
Diverses initiatives sont mises en place pour promouvoir un système financier sans espèces. L’Association bancaire du Rwanda a lancé une plateforme de compensation de chèques en ligne, renforçant ainsi le développement vers une économie sans espèces. La plupart des groupes financiers adoptent des initiatives de banque mobile et par Internet.
Les services bancaires numériques permettent de réduire les coûts opérationnels des institutions financières, en utilisant moins de ressources. Cela permet d’étendre les services du secteur financier à des communautés auparavant marginalisées. Un système bancaire sans agence bénéficie également aux clients en leur offrant davantage de commodités.
Inclusion financière à grande échelle
Un système financier efficace facilite la circulation de l’argent, surtout dans le secteur informel. Il favorise également une plus grande participation des membres de la société non bancarisés. L’augmentation du nombre d’utilisateurs d’Internet a permis d’atteindre les caractéristiques de performance du secteur financier.
La participation croissante des entreprises de télécommunications proposant des réseaux à large bande 4G LTE 8 et à fibre optique avancés et rapides au Rwanda a contribué à la croissance à grande échelle du secteur financier. Le Rwanda a ainsi atteint le cap des 100 % de couverture mobile. Les services bancaires mobiles, que les banques rwandaises intègrent à leurs opérations, continuent de favoriser les progrès vers l’inclusion financière.
Croissance des actifs financiers
L’augmentation significative des actifs et des liquidités du secteur financier est provoquée par l’augmentation de l’inclusion financière et de la numérisation du système financier. La croissance annuelle des actifs liquides jusqu’en juin 2020 a été supérieure de 18 % à celle de 2019 pour le secteur bancaire.
Un secteur financier doté d’institutions financières avec des réserves de liquides disponibles est un gage de stabilité. En cas de chocs systématiques, le secteur sera mieux placé pour supporter les pertes. Un secteur financier stable sert également à attirer les investissements étrangers et, à ce titre, le Rwanda se classe parmi les pays les plus propices aux investissements sur le continent.
Concurrence sur un marché ouvert
Le secteur bancaire rwandais est dominé par trois grandes banques : la Banque de Kigali, la Banque populaire du Rwanda (BPR) et la Banque de Développement du Rwanda (BRD). Les trois grandes banques qui détiennent 60 % du marché créent un paysage de concurrence déloyale avec les autres petites banques.
Les clients étaient exposés à un environnement concurrentiel déloyal. La numérisation via Internet et les services bancaires mobiles permettent une concurrence ouverte sur le marché, car la portée des clients ne se limite plus à la présence géographique.
La nouvelle approche bancaire a récompensé les entités dotées de systèmes numériques efficaces et fiables. Même les petites institutions bancaires ont amélioré leur part de marché à moindre coût. L’ère de la technologie au Rwanda a nécessité de nouvelles façons de faire face à la concurrence qui ont grandement profité aux clients, car l’innovation a propulsé la croissance économique et le développement.
