Plusieurs infrastructures rénovées pour le bien-être des agriculteurs
Les résultats du Projet d’agriculture durable par une approche paysage (Padap) sont encourageants cette année. La cérémonie officielle de clôture à l’hôtel Carlton Anosy concernant les détails du projet s’est tenue le 24 avril 2024.
Créé en 2017 afin de répondre aux besoins identifiés par le projet Bassins versants – périmètres irrigués (BVPI) et le Programme Environnemental III, le Padap a été mis en place dans cinq paysages dans quatre régions : les paysages de Iazafo et Soanierana-Ivongo pour l’Analanjirofo ; le paysage de Marovoay pour Boeny ; le paysage d’Andapa pour Sava et le paysage de Bealanana pour Sofia.
Le projet est structuré autour de quatre aspects clés. En ce qui concerne les infrastructures, le Padap a rénové et réaménagé 76 barrages hydrauliques, 214 kilomètres de canaux et 10 ponts. Ce qui a permis d’améliorer l’irrigation de 3 315 hectares de périmètres et la rénovation de 77 kilomètres de pistes, dans le but d’améliorer l’accès aux marchés des agriculteurs.
En ce qui concerne l’agriculture, le Padap apporte son soutien aux agriculteurs en leur offrant des semences améliorées, des engrais et des produits agricoles. L’organisme a aussi diffusé des méthodes agricoles avancées et a formé 289 agriculteurs. De plus, 3 685 agriculteurs adoptent aujourd’hui l’agroécologie. Selon Oliva Rafalimanana, coordinatrice nationale du Padap, « le projet a également joué un rôle crucial sur le plan environnemental, en particulier dans la préservation des forêts en soutenant la gestion durable de 652 171 hectares de zones protégées, avec la production de 1,7 million de jeunes plants par 114 pépiniéristes dans les quatre régions d’intervention ».
En ce qui concerne le développement humain, le Padap a encouragé l’intégration des communautés de base à différentes étapes du projet. Désormais, 70 communautés de base (Coba) sont en place pour assurer la gestion durable de 217.140 hectares de forêts. Le projet a été financé par l’Association internationale de développement (IDA), le Global Environment Facility et l’Agence française de développement (AFD), mais il reste encore des obstacles à surmonter.