La Sony Group Corporation établit le « Sony Innovation Fund : Africa », un fonds d’innovation doté de 10 millions USD. L’initiative vise à soutenir les startups dans le secteur du divertissement en Afrique.
Sony innovation Fund : Catalyseur de l’écosystème startup
Le groupe Sony promeut l’innovation inclusive à travers ses activités de capital-risque en soutenant activement les technologies de nouvelle génération et les startups. Depuis 2016, Sony participe à l’écosystème mondial de la création d’entreprises innovantes par le biais de son « Sony Innovation Fund ». Ce fonds d’innovation stimule la croissance des startups en investissant dans des entreprises dès leur phase de démarrage jusqu’à leur stade initial.
Le dispositif offre des opportunités de collaboration, allant de la fourniture de technologies détenues par Sony au développement conjoint et aux alliances commerciales. Par la suite, Sony Group Corporation lance plusieurs initiatives de financement, s’inscrivant dans la même démarche, à savoir :
- Innovation Growth Fund (2019), établi en 2019 grâce à une coentreprise avec Daiwa Investment Management Co., Ltd.
- Sony Innovation Fund : Environment, lancé en 2020 et entièrement financé par Sony. Ce programme soutient les entreprises œuvrant pour résoudre les problèmes environnementaux mondiaux.
- Sony Innovation Fund, créé en 2022, est le successeur du Innovation Growth Fund.
- Sony Innovation Fund : Africa (2023), également entièrement financé par Sony.
Sony Innovation Fund : Africa
Le Sony Innovation Fund : Africa a été créé pour être investi dans les startups en phase de démarrage dans l’industrie du divertissement en Afrique. Ce secteur couvre également les jeux, la musique, le cinéma et la distribution de contenu. Concernant ce fonds d’innovation, Sony investit initialement 10 millions USD dans de tels projets et envisage une expansion potentielle de cette initiative en fonction de ses avancées.
Grâce aux actions de ce fonds d’innovation, Sony Corporation aspire à stimuler la croissance de l’industrie du divertissement en Afrique. Cet instrument favorise le progrès et le développement de la région africaine en créant des opportunités de collaboration avec les entreprises de divertissement au sein du groupe.
Partenariat entre Sony group Corporation et International Finance Corporation
En outre, Sony a conclu un accord de collaboration avec la Société financière internationale (IFC). Cette institution renommée, en tant que plus grande organisation de développement mondiale axée sur le secteur privé, investit activement dans les pays émergents, y compris les startups en Afrique.
En plus de l’investissement financier, ce partenariat favorise la croissance de l’industrie du divertissement en Afrique en capitalisant sur les compétences et atouts mutuels. « Je suis persuadé que notre collaboration avec l’IFC, présente de manière significative sur les marchés émergents, renforcera cette initiative en exploitant les points forts de chacune des parties impliquées », souligne le Vice-Président Exécutif Adjoint et CSO de Sony Group Corporation, Toshimoto Mitomo.
Pour sa part, le Directeur Général de l’IFC, Makhtar Diop, se réjouit de collaborer avec Sony pour créer de la valeur pour les entreprises créatives africaines. Ce partenariat exploite l’expertise de l’institution dans les marchés émergents et les investissements importants dans le paysage numérique. « Le succès de Sony en tant que leader mondial du divertissement, des médias et de la technologie nous place idéalement pour stimuler la croissance économique du secteur créatif. » affirme Diop.
Mode de financement le plus adapté pour une startup africaine
Le choix du mode de financement pour une startup africaine dépend de plusieurs facteurs, en particulier de son stade de développement. Les startup en phase d’idéation ou de démarrage doivent se tourner vers des fonds d’amorçage tels que Digital Africa ou Füze. La nature de l’activité de la startup constitue également un facteur essentiel dans cette évaluation. Il est aussi important de considérer la disponibilité de l’accompagnement technique.
Des programmes tels que Choose Africa et Afric innov proposent non seulement un financement, mais également un soutien technique et un réseau d’incubateurs. Le financement participatif, l’investissement par des business angels ou des réseaux d’investisseurs constituent des alternatives précieuses.
Choose Africa : Un continuum de solutions
Choose Africa, initiative du Groupe AFD et de sa filiale Proparco, consacre un budget de 130 millions EUR au soutien des startups africaines jusqu’en 2025. Le programme propose une gamme complète de solutions de financement et d’accompagnement pour les jeunes entreprises africaines. Les outils disponibles pour les startups varient en fonction de leurs besoins spécifiques, englobant le renforcement des capacités jusqu’à une assistance technique directe.
L’objectif est d’aider les startups à fort potentiel dans leur passage à l’échelle et à assurer leur développement à long terme. Choose Africa facilite l’accès à des financements adaptés, tels que des fonds propres, des lignes de crédit ou des garanties, en fonction de leur stade de développement. L’initiative s’appuie également sur ses partenaires locaux pour soutenir efficacement les entrepreneurs numériques africains.
Afric’innov dans le financement des jeunes entrepreneurs
Afric’innov se démarque par son approche spécialisée, ciblant les jeunes entrepreneurs innovants en Afrique. Avec une dotation initiale de 450 000 EUR de l’Agence Française de Développement, ce programme répond au défi initial des porteurs de projets lié au financement.
Outre le volet financier, l’association met à disposition des entrepreneurs un réseau d’incubateurs et de structures d’accompagnement technique. Le programme favorise ainsi l’émergence d’un écosystème entrepreneurial dynamique et innovant en Afrique de l’Ouest. En trois ans, Afric’innov a réussi à regrouper plus de 50 structures, contribuant à la création d’emplois et au développement de startups innovantes dans les pays ciblés.
Réseau investisseur et Business angels
Dans le paysage africain, les réseaux d’investisseurs sont indispensables au soutien financier des startups. De nombreux business angels et réseaux d’investisseurs providentiels émergent spécifiquement pour financer les jeunes entreprises du continent. Ces regroupements se forment selon des critères tels que la géographie, les thématiques ou les domaines d’activité.
Ces réseaux d’investisseurs fournissent non seulement des moyens financiers, mais également un accès à un réseau étendu de contacts professionnels ainsi qu’une expertise sectorielle précieuse.
Fonds d’amorçage Digital Africa
Le Fonds d’amorçage Digital Africa est une initiative majeure pour le soutien des startups africaines en phase de démarrage. Lancé par l’Agence française de développement (AFD), le dispositif est doté de 15 millions EUR et opéré par six partenaires experts en accompagnement d’entreprises innovantes.
Ce fonds vise à combler le manque de financement d’amorçage en Afrique. Il s’agit d’une problématique cruciale car 80 % des startups africaines ne peuvent obtenir de prêt bancaire et 87 % d’entre elles n’ont accès à aucun financement.
Le fonds a pour objectif d’accélérer la croissance des PME en finançant et accompagnant spécifiquement les startups numériques dans 45 pays africains. Cet instrument financier propose aussi des accompagnements techniques pour les incubateurs afin de renforcer l’écosystème entrepreneurial africain.
Füze : Un soutien pour les startups en phase d’idéation
Füze, une initiative de Digital Africa, est une facilité de 6,5 millions EUR destinée à soutenir les startups en phase d’idéation et du MVP (Produit Minimum Viable). Ce dispositif d’investissement innovant s’adresse spécifiquement aux entreprises fondées par des entrepreneurs africains.
L’objectif de Füze est de combler le déficit de financement d’amorçage en Afrique francophone, un enjeu crucial pour le développement de l’écosystème entrepreneurial du continent.