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Accélérer le commerce entre l’Afrique et le Moyen-Orient

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Accélérer le commerce entre l’Afrique et le Moyen-Orient

Le Forum économique mondial et l’Arabie Saoudite lancent une nouvelle initiative visant à soutenir leur mise en œuvre et à développer le commerce des services, en mettant particulièrement l’accent sur la région du Moyen-Orient et l’Afrique.

Mieux encadrer le commerce des services

Le commerce des services représente un énorme potentiel de croissance inexploité. Les services constituent les deux tiers du PIB et génèrent 6 emplois sur 10. À l’échelle mondiale, le commerce des services a augmenté deux fois plus vite que le commerce des marchandises entre 2010 et 2019. Pourtant, les coûts associés au commerce des services sont deux fois supérieurs à ceux du commerce des marchandises, et 40 % de ces coûts proviennent de réglementations opaques et de procédures lourdes.

Ces restrictions ont un impact disproportionné sur les petites et moyennes entreprises (PME). Les coûts fixes liés au respect des réglementations étrangères peuvent représenter jusqu’à 50 % des revenus d’exportation totaux la première année où une entreprise commence à exporter des services. Des réductions modestes des restrictions au commerce des services peuvent entraîner une diminution des coûts d’exportation d’environ 7,5 % de plus pour les petites entreprises que pour les grandes entreprises.

Libérer le potentiel des femmes : un levier d’émancipation économique

De plus, le développement du commerce des services peut particulièrement favoriser les femmes. En 2017, plus de deux tiers des femmes dans les pays à revenu intermédiaire supérieur et élevé étaient employées dans le secteur des services. En revanche, dans les marchés émergents, ce chiffre est inférieur à deux cinquièmes, indiquant ainsi que les femmes pourraient tirer davantage profit des services sur ces marchés si les cadres réglementaires sont améliorés.

Faciliter le commerce des marchandises entre l’Afrique et le Moyen-Orient

Au cours des dernières années, l’accent a été mis sur la facilitation du commerce des marchandises. Les obstacles et les coûts associés à ce type de commerce ont été réduits, notamment grâce à la mise en œuvre de l’Accord sur la facilitation des échanges de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Cependant, le fardeau réglementaire reste élevé dans le domaine des services, entravant ainsi la compétitivité des économies africaines. Les intrants de services sont essentiels non seulement à la production de biens, mais aussi à la production d’autres services. Par exemple, il est crucial d’adopter des politiques financières efficaces pour répondre aux besoins du secteur.

Nouveaux accords comme outils pour développer le commerce des services

Dans ce contexte et afin de relever ces défis, les gouvernements ont récemment conclu deux nouveaux accords. Un document de référence de l’OMC sur la réglementation intérieure des services a été adopté en décembre 2021 par 70 économies, dont l’Arabie saoudite. Il s’agit du premier résultat significatif dans le domaine du commerce des services à l’OMC depuis plus de 20 ans, couvrant plus de 90 % du commerce mondial des services.

Cet accord vise à simplifier des réglementations inutilement compliquées et à atténuer les obstacles procéduraux rencontrés par les fournisseurs de services. Il aborde des domaines tels que la transparence, la sécurité et le cadre juridique, la qualité, la facilitation de la réglementation, ainsi que l’égalité des sexes.

Selon les estimations de l’OCDE et de l’OMC, la mise en œuvre de ce nouvel accord pourrait réduire les obstacles au commerce de 11 % en moyenne dans les économies participantes, entraînant des économies de coûts commerciaux d’environ 135 milliards USD. Des économies substantielles sont prévues dans des secteurs fortement réglementés, notamment :

  • Les services financiers (47 milliards USD)
  • Les services aux entreprises (36 milliards USD)
  • Les services de communication et de transport (chacun avec 20 milliards USD d’économies)

Afrique et Moyen-Orient : des marchés complémentaires

Il existe d’énormes possibilités de complémentarité dans le commerce entre l’Afrique et le Moyen-Orient, surtout en raison du fort potentiel dans les services financiers et des besoins en capitaux de l’Afrique. Il est essentiel d’établir des services logistiques efficaces entre voisins pour encourager l’intégration régionale, favorisant ainsi la stabilité et la croissance.

Le commerce croissant des services TIC joue un rôle crucial dans la création de marchés numériques régionaux plus vastes, une tendance fortement recherchée par les investisseurs. Des preuves solides démontrent le potentiel et les avantages du commerce entre voisins régionaux avant de s’étendre progressivement vers des marchés plus éloignés.

Ces seront les premiers projets axés sur la croissance du commerce, grâce à la mise en œuvre des nouveaux accords de l’OMC et de la ZLECAf. Les avantages devraient se répercuter sur d’autres économies, la rationalisation des services favorisant le commerce de manière efficace, augmentant ainsi le commerce mondial.

En facilitant le commerce des biens, des services, des investissements et du commerce électronique grâce au cadre de facilitation du Forum économique mondial, l’Afrique et le Moyen-Orient peuvent contribuer à libérer de nouvelles valeurs et stimuler une croissance économique mondiale.

Commerce des services en pôle position

Le commerce des services représente un potentiel de croissance colossal encore sous-exploité. Les services constituent les deux tiers du PIB mondial et créent six emplois sur dix. À l’échelle mondiale, le commerce des services a augmenté deux fois plus rapidement que le commerce des marchandises entre 2010 et 2019. Pourtant, les coûts associés au commerce des services sont deux fois plus élevés que ceux du commerce des marchandises, avec 40 % de ces coûts attribués à des réglementations opaques et à des procédures lourdes.

Ces restrictions impactent de manière disproportionnée les petites et moyennes entreprises (PME). Les coûts fixes liés à la conformité aux réglementations étrangères peuvent représenter jusqu’à 50 % des revenus totaux d’exportation la première année où une entreprise commence à exporter des services. Même de modestes réductions des restrictions au commerce des services peuvent entraîner des économies d’environ 7,5 % supplémentaires pour les petites entreprises par rapport aux grandes entreprises.

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